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Bruxelles (AFP) – Une commission clé du Parlement européen a soutenu mardi à l’unanimité la levée de l’immunité de deux législateurs impliqués dans un scandale de corruption qui a secoué l’UE.
Les procureurs belges ont exhorté les législateurs à dépouiller l’eurodéputé belge Marc Tarabella et le législateur italien Andrea Cozzoli de leur immunité dans le cadre d’une enquête sur des allégations de corruption par le Qatar et le Maroc.
La commission parlementaire des affaires juridiques a voté à 23 contre zéro pour prendre la décision, ouvrant la voie à l’ensemble de la plénière pour trancher la question lors d’un vote jeudi.
Les autorités belges ont déjà quatre autres suspects en garde à vue après avoir lancé des perquisitions à plusieurs adresses en décembre – y compris celles de législateurs, d’anciens législateurs et d’assistants parlementaires – qui ont rapporté 1,5 million d’euros (1,6 million de dollars en espèces).
Parmi les personnes détenues et accusées de corruption, de blanchiment d’argent et d’organisation criminelle, figure la députée européenne grecque Eva Kaili, qui était l’une des 14 vice-présidentes du parlement mais qui a depuis été déchue de ce poste.
Les trois autres sont : son petit ami, Francesco Giorgi, qui était assistant parlementaire ; l’ancien député européen Pier Antonio Panzeri, qui a fondé une ONG qui s’occupait du parlement ; et Niccolo Figa-Talamanca, le patron d’une autre ONG à la même adresse chez Panzeri. Les trois sont italiens.
La Belgique les soupçonne d’être impliqués dans un système de corruption dans lequel le Qatar et le Maroc ont acheminé de l’argent par le biais d’ONG pour influencer les décisions du Parlement européen.
Le Qatar et le Maroc nient tout acte répréhensible.
Les allégations ont fortement ébranlé le corps législatif et jeté une ombre sur les autres institutions de l’UE à Bruxelles.
« La justice avance », a tweeté Manon Aubry, membre de la commission de gauche, après le vote de la commission des affaires juridiques du Parlement.
La maison de Tarabella faisait partie des personnes fouillées lors des raids de décembre. Les enquêteurs belges ont demandé au parlement de lui retirer, ainsi qu’à Cozzolino, l’immunité afin qu’ils puissent poursuivre leur enquête.
Les deux insistent sur leur innocence, tout comme Kaili.
Giorgi aurait cependant en partie avoué.
Et Panzeri a conclu une négociation de plaidoyer avec les procureurs pour remettre les preuves des pots-de-vin versés et les chiffres impliqués en échange d’une peine plus légère.
© 2023 AFP
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