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Un groupe multipartite de membres du Parlement européen a approuvé jeudi une nouvelle « hotline » pour signaler les activités de lobbying inappropriées de Big Tech.
Le site lobbyleaks.eu permettra aux eurodéputés et aux responsables des institutions européennes de laisser des informations anonymes sur les « tactiques de lobbying louches ».
La plateforme a été fondée par l’ONG allemande LobbyControl et le groupe de campagne Corporate Europe Observatory, basé à Bruxelles, qui surveille l’influence des groupes d’intérêt sur l’élaboration des politiques européennes.
L’initiative a remporté le soutien de quatre eurodéputés, dont le social-démocrate néerlandais Paul Tang, la gauche française Manon Aubry, la libérale hongroise Katalin Cseh et le membre des Verts allemands Daniel Freund, ancien militant de Transparency International.
Les fondateurs de la plateforme ont souligné qu’ils seraient les seuls à enquêter sur les plaintes et que les partis politiques et l’industrie ne joueraient aucun rôle dans la procédure. La plateforme utilise également des messages cryptés pour mieux protéger les dénonciateurs.
« La manipulation par un lobbying louche est une menace non seulement pour l’élaboration de lois appropriées, mais pour toute notre démocratie », a déclaré Tang dans un communiqué.
Législateur actif sur plusieurs législations européennes ciblant les grandes entreprises technologiques, Tang faisait partie d’un groupe de députés qui ont déposé des plaintes en octobre 2022 contre Google, Meta et Amazon et des groupes de pression associés au registre de transparence de l’UE pour les politiciens trompeurs en se cachant derrière des groupes prétendant représenter petites entreprises. La plupart des entreprises et des groupes ont nié les actes répréhensibles. Le registre de transparence enquête toujours sur les allégations, selon un porte-parole du Parlement européen.
Dans une déclaration à POLITICO, Freund a déclaré que cet outil offre un soutien « lorsque les députés européens sont ciblés par un lobbying excessif [and acts as] un système de détection précoce des pratiques de lobbying qui enfreignent ou dépassent le cadre actuel », tout en ajoutant que l’UE a toujours besoin d’une surveillance institutionnelle et d’une application indépendante des règles de lobbying.
Le rôle des lobbyistes au Parlement européen a été mis à l’honneur lors du soi-disant scandale du Qatargate, faisant pression sur l’institution pour qu’elle renforce ses règles de transparence.
Selon un premier projet de proposition, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, veut interdire aux eurodéputés de faire du lobbying pendant deux ans après avoir quitté l’institution et obliger toute personne entrant au Parlement à Bruxelles ou à Strasbourg à déclarer qui elle rencontre.
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