Les médias traversent leur semaine la plus difficile, à un mois du retour de Trump 2.0.

Les médias traversent leur semaine la plus difficile, à un mois du retour de Trump 2.0.

Cette semaine, les médias libéraux connaissent une turbulence notable, marquée par le licenciement de Joy Reid sur MSNBC et la décision de Karoline Leavitt de redéfinir l’accès médiatique aux événements de Trump. Jeff Bezos a également réorienté la section opinion du Washington Post vers des sujets de libertés personnelles, provoquant des tensions internes. Parallèlement, un livre sur le déclin de Biden, coécrit par Alex Thompson et Jake Tapper, pourrait redéfinir les discussions médiatiques. Ces événements soulignent un désir de changement croissant parmi les journalistes.

Une Semaine Chaotique pour les Médias Libéraux

Nous ne sommes qu’un mercredi, un mois après le retour de Trump, et pourtant, les élites libérales des médias semblent vivre l’une de leurs semaines les plus tumultueuses. Cela ne devrait pas être surprenant, car les journalistes de Washington trouvent souvent des moyens de se discréditer jour après jour. Cependant, les événements récents semblent indiquer une crise plus profonde, peut-être due à un manque de satisfaction dans leurs rangs.

Des Changements Importants chez MSNBC et le Washington Post

MSNBC a enfin décidé de se séparer de son émission peu performante, « The ReidOut » animée par Joy Reid. Reid a exprimé son chagrin en blâmant le racisme lors d’une réunion Zoom après l’annonce de son licenciement, tandis que d’autres libéraux se sont empressés de crier à l’injustice, ignorant le fait que l’un de ses remplaçants sera Symone Sanders, une femme noire. Cette tournure des événements illustre la complexité de la culture médiatique actuelle.

Parallèlement, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a fait trembler les journalistes établis en annonçant que l’équipe de presse de Trump, plutôt que l’Association des correspondants de la Maison Blanche, déciderait des médias présents lors d’événements plus privés avec le président. Cette décision marque un tournant significatif pour les médias indépendants, mettant fin à l’hégémonie de la WCHA sur la couverture présidentielle.

Dans un autre coup de théâtre, Jeff Bezos a annoncé que la section opinion du Washington Post se concentrerait désormais sur « les libertés personnelles et les marchés libres. » Bezos a déclaré que d’autres voix opposées à ces piliers seraient laissées à d’autres plateformes, soulevant des inquiétudes parmi les journalistes, dont certains ont déjà menacé de démissionner si cette tendance se poursuivait. Le rédacteur en chef des opinions, David Shipley, a également quitté son poste, marquant une période de turbulences au sein de la publication.

Alors que les discussions sur la liberté d’expression et le contrôle éditorial continuent de faire rage, il est intéressant de noter que le journaliste Alex Thompson a annoncé la publication prochaine d’un livre sur le déclin de Biden et les mensonges qui ont entouré cette période. Coécrit avec Jake Tapper, un des visages les plus connus de CNN, ce livre pourrait bien changer la dynamique médiatique actuelle, surtout après ses précédentes critiques sur Biden.

En somme, cette semaine a été riche en rebondissements, révélant une fracture croissante au sein des médias d’entreprise et un désir de changement parmi les journalistes. Avec ces développements, la scène médiatique continue d’évoluer, et il sera fascinant de voir comment ces changements influenceront le paysage politique à venir.