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Onze membres du CSNU appellent le groupe à renverser les politiques restrictives sur l’éducation et le travail des femmes et des filles.
Plusieurs membres du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) ont exhorté les talibans à mettre fin à leur traitement répressif des femmes en Afghanistan, alors que le groupe continuait d’imposer des politiques restrictives sur leur éducation et leur travail.
Les 15 membres du CSNU se sont réunis vendredi en privé – à la demande des Émirats arabes unis et du Japon – pour discuter des décisions de l’administration dirigée par les talibans, qui a pris le pouvoir en Afghanistan en août 2021 après le retrait des troupes américaines.
Depuis lors, les talibans ont évincé les femmes de presque tous les domaines de la vie publique, leur interdisant l’enseignement secondaire et supérieur, le travail dans le secteur public et la visite des parcs.
« Nous exhortons les talibans à annuler immédiatement toutes les mesures oppressives contre les femmes et les filles », a déclaré vendredi l’ambassadeur du Japon, Ishikane Kimihiro, au nom de 11 membres du Conseil de sécurité.
Les 11 membres – Albanie, Brésil, Équateur, France, Gabon, Japon, Malte, Suisse, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis – ont appelé les talibans à « respecter les droits des femmes et des filles, ainsi que leur pleine et égale et une participation et une inclusion significatives dans tous les aspects de la société en Afghanistan, de la politique et de l’économie à l’éducation et à l’espace public ».
Ils ont également appelé les autorités afghanes à annuler les interdictions imposées aux femmes de travailler pour des groupes d’aide ou de fréquenter des universités et des lycées.
Plusieurs groupes d’aide internationale ont suspendu leur travail en Afghanistan en raison de la dernière interdiction annoncée par le gouvernement taliban le 24 décembre.
« La situation des femmes et des filles en Afghanistan doit rester une priorité à l’ordre du jour du Conseil de sécurité », indique le communiqué de vendredi.
Aujourd’hui @ONU et les ONG informeront le Conseil de sécurité de l’impact de l’interdiction des talibans sur les travailleuses humanitaires il y a deux semaines.
Depuis hier:
15% des ONG avaient suspendu tout travail en #Afghanistan
68 % avaient considérablement réduit leurs opérationsL’aide humanitaire ne peut pas se faire sans les femmes?
— Ambassadeur Barbara Woodward (@BWoodward_UN) 13 janvier 2023
Selon les Nations Unies, 97 % des Afghans vivent dans la pauvreté, les deux tiers de la population ont besoin d’aide pour survivre et 20 millions de personnes souffrent de faim aiguë.
La directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, a qualifié l’interdiction des travailleuses humanitaires de « à la fois mauvaise et dangereuse », selon ses remarques préparées pour la réunion privée du Conseil de sécurité vendredi, vues par l’agence de presse Reuters.
« Ce n’est pas une hyperbole de dire que sans eux, des vies seront perdues, des enfants mourront », a-t-elle déclaré.
L’équipe masculine d’Australie s’est récemment retirée d’une série de cricket contre l’Afghanistan prévue en mars à la suite de nouvelles restrictions sur les droits des femmes et des filles imposées par les talibans.
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