Au cours de la dernière décennie, le marché automobile a vu émerger des modèles insolites, tels que la Mini Coupe et le Nissan Murano CrossCabriolet, souvent critiqués pour leur design et leurs performances. Des véhicules comme la Toyota Mirai et le Morgan 3-Wheeler ont tenté d’innover, mais ont rencontré des difficultés commerciales. Des exemples comme le Volkswagen XL1 et le Renault Twizy illustrent la diversité des approches, bien que toutes n’aient pas su séduire les consommateurs.
Les voitures les plus étranges de la dernière décennie
Au cours des dix dernières années, de nombreuses voitures étranges ont fait leur apparition sur le marché automobile, captivant l’attention des passionnés et des curieux. Parmi ces modèles, on trouve une Mini au design peu conventionnel, qualifiée de « laide et écrasée ». Un autre véhicule qui a également retenu l’attention est une voiture électrique, souvent décrite comme une boîte en plastique sur roues. L’un des modèles les plus déroutants était la Mini Coupe, qui tentait de redéfinir la fameuse Mini avec une silhouette basse et aplatie. Bien que l’intention était de créer une voiture de sport attrayante, son esthétique a laissé bon nombre de personnes perplexes. En plus de son aspect maladroit, cette version a sacrifié la praticité, une caractéristique emblématique de la Mini, ce qui a conduit à des ventes désastreuses, entraînant son retrait discret du marché après quelques années.
Des designs audacieux et des échecs commerciaux
Le Nissan Murano CrossCabriolet est un autre exemple d’excentricité automobile. Ce SUV décapotable a intrigué le public avec sa silhouette imposante et sa carrosserie bulbous. Toutefois, ses performances ont été critiquées, notamment son « manque d’adhérence inquiétant » et sa direction peu engageante, ce qui a atténué son attrait. Bien qu’il ait offert une conduite douce, son prix élevé a rendu difficile son adoption. D’autre part, le Morgan 3-Wheeler a célébré son originalité avec un design rétro inspiré des années 1920. Avec ses trois roues et son moteur exposé à l’avant, il évoquait une autre époque et a su séduire les puristes, restant en production pendant dix ans avant qu’un successeur ne vienne le remplacer.
La Toyota Mirai, l’une des premières voitures à hydrogène, a tenté de marquer les esprits avec sa technologie de pointe, mais son design peu esthétique l’a desservie. Bien que la seconde génération ait corrigé certains défauts, la Mirai originale demeure un exemple de design maladroit. Les marques de luxe n’ont pas échappé à cette tendance, comme en témoigne le Cygnet d’Aston Martin, une version rebadgée de la Toyota iQ. Bien que dotée d’un intérieur luxueux, son prix élevé n’a pas convaincu le public, entraînant son retrait rapide du marché.
Un autre modèle mémorable est le Nissan Juke-R 2.0, un mélange audacieux entre le crossover Juke et les performances d’une GT-R, affichant 600 chevaux sous le capot. Malgré son potentiel, son coût élevé et sa production limitée l’ont maintenu en tant que curiosité plutôt qu’un succès commercial. Volkswagen a pris une approche différente avec l’XL1, un hybride diesel-électrique qui ressemblait davantage à un vaisseau spatial. Bien qu’il ait été une prouesse d’ingénierie avec un rendement de 261 mpg, son prix élevé et son attrait de niche ont limité son adoption. Le Renault Twizy, quant à lui, a redéfini le concept de la voiture urbaine avec son design minimaliste, sacrifions fenêtres et portes pour réduire les coûts, mais sa praticité limitée a freiné son succès.
Enfin, l’édition FX Vettel d’Infiniti a également marqué les esprits avec son SUV haute performance, inspiré par le champion de F1. Malgré quelques améliorations esthétiques, son prix exorbitant en a fait un choix difficile pour les consommateurs. En résumé, ces voitures étranges illustrent la diversité et l’audace du design automobile contemporain, même si toutes n’ont pas rencontré le succès escompté.