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Mogadiscio (AFP) – Les principaux partis d’opposition de la région somalienne séparatiste du Somaliland ont déclaré qu’ils ne reconnaîtraient plus le président du territoire après le report des élections et la prolongation de son mandat.
Le mandat du président Muse Bihi Abdi a été prolongé jusqu’en 2024 par le Guurti, un rassemblement non élu d’anciens issus de tribus traditionnelles qui est également la chambre haute du parlement.
Les élections auraient dû avoir lieu dimanche, un mois avant que Bihi ne quitte ses fonctions, mais ont été reportées par la commission électorale du Somaliland en septembre.
« Le mandat de l’actuel président Bihi s’est terminé aujourd’hui après qu’il n’a pas réussi à organiser des élections », ont déclaré les deux plus grands partis d’opposition dans un communiqué publié dimanche soir.
« A partir d’aujourd’hui, nous ne reconnaissons plus la légitimité du président et de son gouvernement », a-t-il déclaré.
Les deux partis, Waddani et le Parti de la justice et du bien-être (UCID), ont déclaré qu’ils défendaient l’unité et la démocratie et ont exhorté leurs partisans à faire preuve de « retenue et de calme ».
Le Somaliland est un ancien protectorat britannique qui a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991.
Cette décision n’a pas été reconnue par la communauté internationale et la région de la Corne de l’Afrique, qui compte quelque 4,5 millions d’habitants, est pauvre et isolée.
Le 24 septembre, l’organe électoral du Somaliland a déclaré que le scrutin présidentiel du 13 novembre ne pourrait pas avoir lieu dans les délais prévus pour « des raisons techniques et financières ».
Il n’a pas indiqué de nouvelle date potentielle, disant seulement qu’il y aurait « un délai de neuf mois à compter du 1er octobre 2022 ».
Le Guurti a annoncé le 1er octobre que le mandat de Bihi serait prolongé de deux ans, bien que les partis d’opposition aient averti qu’ils étaient contre cette décision, et les craintes d’effusion de sang ont augmenté.
En août, plusieurs personnes ont été tuées et des dizaines blessées après que la police a ouvert le feu sur des manifestants irrités par les soupçons de report des élections.
Bihi a été élu pour un mandat de cinq ans en novembre 2017, lui-même retardé d’environ deux ans en raison de la sécheresse et de problèmes techniques.
Malgré ses problèmes, le Somaliland est resté relativement stable par rapport à la Somalie, qui a été ravagée par des décennies de guerre civile, de violence politique et d’une insurrection islamiste.
Jeudi, le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) a exhorté les partenaires internationaux du Somaliland à jouer un rôle plus actif pour résoudre la crise politique.
Ils devraient « pousser ses élites politiques à tracer une voie consensuelle, proposer une médiation en cas d’échec et se porter volontaires pour servir de garants pour toute résolution qui émerge », a déclaré l’ICG.
© 2022 AFP
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