Les Pays-Bas vont rapatrier 12 femmes et 28 enfants des camps de l’État islamique en Syrie

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Le gouvernement néerlandais a annoncé son intention de rapatrier 12 femmes soupçonnées d’infractions terroristes des camps dits de l’État islamique (EI) en Syrie.

L’opération – la plus importante du genre jamais organisée par les Pays-Bas – permettra également le retour de 28 enfants.

« Les femmes seront arrêtées après leur arrivée aux Pays-Bas et seront jugées », indique mardi un communiqué du gouvernement.

Les Pays-Bas ont longtemps refusé de rapatrier les femmes des camps de réfugiés syriens parce qu’elles avaient choisi de se rendre dans le pays déchiré par la guerre et de rejoindre le groupe terroriste.

Mais, en mai, un tribunal de Rotterdam a ordonné aux autorités de rapatrier 12 femmes et leurs enfants dans un délai de quatre mois « pour éviter qu’ils ne restent impunis ».

Aucun autre détail sur l’identité des Néerlandaises ou sur leur emplacement n’a été publié.

Plus tôt cette année, le gouvernement néerlandais a rapatrié cinq femmes et onze enfants du camp de réfugiés kurdes d’Al Roj, dans le nord de la Syrie.

D’autres pays européens, comme la Belgique et l’Allemagne, ont rapatrié presque tous leurs citoyens des camps de l’EI dans le pays.

Pendant ce temps, le La Cour européenne des droits de l’homme a jugé que la France avait violé les droits de l’enfant en ne les renvoyant pas dans le pays depuis les camps syriens.

Environ 300 hommes et femmes néerlandais ont rejoint l’État islamique en Irak et en Syrie, qui a pris le pouvoir dans de nombreuses régions des deux pays au milieu de la guerre civile syrienne en cours.

Selon l’agence de police européenne Europol, quelque 5 000 Européens sont allés au total, certains devenant des combattants pour les groupes terroristes et d’autres épousant des militants.

Certains d’entre eux sont retournés en Europe, tandis que beaucoup d’autres sont morts dans les combats.

En 2019, un militant présumé de l’État islamique né aux Pays-Bas a été jugé lundi aux Pays-Bas pour crimes de guerre commis en Irak et en Syrie, après avoir posé avec un corps crucifié et partagé en ligne des images de victimes décédées.

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