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© Reuters. Un employé d’un supermarché nommé Akidai travaille dans un coin viande à l’intérieur d’un magasin à Tokyo, au Japon, le 20 janvier 2023. REUTERS/Issei Kato
Par Kantaro Komiya et Tetsushi Kajimoto
TOKYO (Reuters) – Les salaires réels au Japon ont le plus chuté en près de neuf ans en janvier, selon les données officielles, alors que l’inflation, élevée en quatre décennies, a réduit le pouvoir d’achat des consommateurs et sapé les efforts des décideurs politiques pour relancer une économie ravagée par le COVID.
L’évolution des salaires dans la troisième économie mondiale fait l’objet d’une attention particulière du marché, car les responsables de la Banque du Japon ont déclaré que des hausses de salaires, combinées à une inflation de 2 %, sont essentielles pour qu’elle revoie sa politique monétaire accommodante.
La banque centrale devrait maintenir ses taux d’intérêt ultra-bas lors d’un examen de sa politique vendredi, alors qu’elle attend une transition de leadership qui pourrait éventuellement mettre fin à la relance radicale du chef sortant Haruhiko Kuroda.
Les salaires réels corrigés de l’inflation, un baromètre du pouvoir d’achat des ménages, ont chuté de 4,1% en janvier par rapport à l’année précédente, la plus forte baisse depuis mai 2014, ont révélé mardi les données du ministère du Travail. Il faisait suite à une baisse révisée de 0,6 % en décembre.
« Les salaires réels ont probablement touché le fond en janvier car les subventions gouvernementales sur les charges d’électricité et de gaz ont pris effet en février et les effets de base des hausses des prix des matières premières ont suivi leur cours », a déclaré Azusa Kato, économiste senior chez BNP Paribas (OTC 🙂 Securities. .
« Étant donné que les hausses de salaires s’accélèrent en vue des négociations annuelles sur le travail ce mois-ci, la Banque du Japon subira des pressions pour ajuster son contrôle de la courbe des taux dès cette semaine. Même si elle tient bon, elle restera sous pression. »
La baisse des salaires réels survient alors que de grandes entreprises japonaises, dont Toyota, Nintendo et Fast Retailing, tiennent compte des appels des décideurs politiques et des revendications des syndicats en annonçant des plans d’augmentations de salaire historiques.
L’économie japonaise a évité la récession au quatrième trimestre mais a rebondi beaucoup moins que prévu, retardant une reprise après les cicatrices de la pandémie de COVID-19.
Le total des revenus en espèces, ou salaires nominaux, a enregistré un gain de 0,8 % en glissement annuel en janvier, selon les données, bien plus faible qu’une croissance révisée de 4,1 % en décembre, lorsque de fortes primes d’hiver ponctuelles ont fait grimper les salaires globaux.
La faible croissance nominale des salaires en janvier était bien en deçà du taux d’inflation à la consommation de 5,1 % utilisé pour calculer les salaires en termes réels. Le taux d’inflation exclut le loyer équivalent des propriétaires.
Actuellement, l’inflation sous-jacente à la consommation au Japon, qui exclut les prix volatils des aliments frais mais inclut les produits pétroliers, se situe à 4,2 %, le rythme le plus rapide depuis 1981.
La rémunération des heures supplémentaires, un indicateur de la vigueur de l’activité des entreprises, a augmenté de 1,1 % en glissement annuel en janvier, sa plus faible croissance en 22 mois.
Les paiements spéciaux ont diminué de 1,7 % en janvier, après une croissance révisée de 6,5 % le mois précédent. L’indicateur a tendance à être volatil sur les mois autres que les saisons de bonus semestrielles de novembre à janvier et de juin à août.
Le tableau suivant présente des données préliminaires sur les revenus mensuels et le nombre de travailleurs en janvier :
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Paiements (montant) (changement annuel en %)
Total des revenus en espèces 276 857 yens (2 035 $) +0,8
-Salaire mensuel 265 800 yens +0,8
-Salaire régulier 247 153 yens +0,8
– Rémunération des heures supplémentaires 18 647 yens + 1,1
-Paiements spéciaux 11 057 yens -1,7
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Nombre de travailleurs (millions) (changement an/an en %)
Globalement 51,693 +1,6
-Employés généraux 35.222 +0,9
-Salariés à temps partiel 16.471 +3,0
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Le ministère définit les « travailleurs » comme 1) les personnes employées pendant plus d’un mois dans une entreprise qui employait plus de cinq personnes, ou 2) les personnes employées à la journée ou ayant un contrat de moins d’un mois mais ayant travaillé plus de 18 ans. jours au cours des deux mois précédant l’enquête, dans une entreprise qui emploie plus de cinq personnes.
Pour consulter les tableaux complets, consultez le site Web du ministère du Travail à l’adresse :
(1 $ = 136,0100 yens)
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