Les scientifiques imaginent une énorme ferme solaire flottante dans l’espace – voici comment cela fonctionnerait


Cela ressemble à de la science-fiction – mais l’Europe pourrait un jour être alimentée par des panneaux solaires flottants géants en orbite autour de la planète.

L’Agence spatiale européenne (ESA) a dévoilé un plan pour récolter les l’énergie du soleil dans l’espace et le téléporter vers la Terre.

La technologie est encore en phase de test préliminaire – mais l’objectif final est la construction d’une ferme spatiale solaire de 2 km de long, générant autant énergie comme centrale nucléaire.

La ferme orbiterait à 36 000 km au-dessus de la Terre.

« [Such a project] ferait en sorte que l’Europe devienne un acteur clé – et potentiellement leader – dans la course internationale vers l’évolutivité énergie propre des solutions pour atténuer le changement climatique », a déclaré l’ESA dans un communiqué.

Comment fonctionnera la technologie de la ferme spatiale?

Énergie solaire est l’une des meilleures sources d’énergie propre, mais elle est actuellement freinée par quelques limitations. Les panneaux ne peuvent exploiter l’énergie que pendant la journée, et même alors, une grande partie de la lumière du soleil est absorbée par l’atmosphère lors de son voyage vers le sol.

Dans l’Espace, le rayons de soleil sont environ dix fois plus intenses que sur Terre.

L’ESA s’est associée à Airbus – une multinationale européenne de l’aérospatiale – pour développer une « transmission d’énergie sans fil » afin de capter cette source de 24 heures électricité et transmettez-le nous.

La technologie est basée sur la transmission utilisée quotidiennement par les satellites de télévision et de communication, explique Nicolas Schneider, ingénieur d’Airbus.

« On n’est pas très loin d’une antenne 4G, sauf que ce qu’on veut, ce n’est pas rayonner dans tous les sens, on veut être très précis comme un laser, en fait », précise-t-il.

« C’est une onde qui peut être dirigée vers cette antenne de réception qui va ensuite transformer cette vague en électricité. »

Le problème est l’échelle. Le satellite devrait être massif, il serait donc difficile à lancer et à construire.

Mais avec La technologie évoluant rapidement, le projet pourrait devenir réalité dans les décennies à venir. L’ESA discutera du projet Solaris lors de sa réunion de novembre.

Le satellite serait réparé par des robots en orbite, explique Gwenaëlle Aridon, responsable du laboratoire de robotique d’Airbus Defence and Space.

« Le robot pourra venir réparer un panneau, l’enlever et en remettre un nouveau si nécessaire », précise-t-elle.

« Ayant [robot] les bras de redémarrage des manipulateurs réduiraient effectivement le coût des opérations qui sont effectuées.

Cela peut être un défi logistique – mais à mesure que les crises énergétiques évoluent et se déroulent, cela pourrait éventuellement changer la donne.

Un seul satellite d’énergie solaire de l’échelle prévue générerait environ deux gigawatts d’électricité, soit l’équivalent d’un centrale nucléaire ou six millions panneaux solaires sur Terre.

L’énergie qui en résulte pourrait alimenter plus d’un million de foyers.



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