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Les sénateurs français entameront jeudi le débat sur le régime de retraite contesté du président Emmanuel Macron, alors que le gouvernement centriste espère trouver un compromis avec les conservateurs à la chambre haute du parlement pour pouvoir faire passer le projet de loi.
Macron s’est engagé à aller de l’avant avec le projet de loi, qui vise à relever l’âge minimum de la retraite du pays de 62 à 64 ans, malgré les manifestations et les grèves à l’échelle nationale et les sondages d’opinion montrant qu’une majorité de Français s’opposent au changement.
Les syndicats de travailleurs et les organisations de jeunesse se sont engagés à « immobiliser la France » lors de la prochaine manifestation, prévue le 7 mars.
La discussion de deux semaines à l’Assemblée nationale le mois dernier a été caractérisée par des colères fulgurantes et des milliers d’amendements proposés principalement par l’opposition de gauche, ce qui a empêché les législateurs d’examiner l’intégralité du projet de loi.
Au Sénat, dominé par les républicains, les pourparlers devraient être plus fluides pour les responsables gouvernementaux. Les sénateurs conservateurs réclament depuis des années le relèvement de l’âge minimum de la retraite.
Le chef des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau, a déclaré dans une récente interview au journal Le Parisien que « nous voulons voter » pour le projet de loi « après avoir apporté des modifications ».
Les sénateurs conservateurs proposent un amendement pour accorder une prime de retraite de 5 % aux mères qui travaillent. Les représentants du gouvernement ont déclaré qu’ils étaient ouverts à la discussion sur l’inclusion d’une telle mesure.
Les sénateurs républicains soutiennent également la création d’un contrat spécial pour inciter les entreprises à garder ou à embaucher des travailleurs âgés proches de la retraite, en échange de payer moins d’impôts.
Le débat devrait durer jusqu’à la fin de la semaine prochaine.
Si le projet de loi est approuvé par le Sénat, il continuera son chemin à travers le processus législatif complexe de la France.
Une commission composée de législateurs des deux chambres du parlement cherchera ensuite un éventuel accord sur une version commune du texte, qui sera finalement présenté pour approbation à l’Assemblée nationale puis au Sénat d’ici la fin du mois.
L’alliance centriste de Macron détient le plus de sièges à l’Assemblée nationale, mais a perdu sa majorité aux élections législatives de l’année dernière. Il doit donc compter sur le soutien de la droite pour pouvoir faire adopter le projet de loi.
Pourtant, certains législateurs républicains ont publiquement exprimé leur désaccord et déclaré qu’ils ne l’approuveraient pas, ce qui rend difficile de prédire le résultat d’un vote à l’Assemblée nationale.
Une autre option pour le gouvernement serait d’utiliser un pouvoir constitutionnel spécial pour imposer le projet de loi sans vote – un choix risqué compte tenu d’une telle décision serait très impopulaire.
(PA)
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