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Les principaux syndicats et syndicats étudiants de France se disent prêts à organiser des grèves et des manifestations dans tout le pays qui pourraient conduire à un conflit social majeur si les plans de réforme du gouvernement, qui seront bientôt soumis au parlement, ne sont pas modifiés.
Lire l’article original en français ici.
Depuis des mois, le gouvernement de la Première ministre Elisabeth Borne dévoile des détails sur son projet de réforme des retraites, qui consiste notamment à repousser progressivement l’âge de la retraite à 64 ou 65 ans conformément à la promesse électorale du président Emmanuel Macron.
Mais les syndicats, dont huit des principaux syndicats ouvriers, et certains syndicats étudiants, se sont dits « prêts à se mobiliser » pour empêcher l’adoption de la réforme dans un communiqué intersyndical publié lundi 5 décembre – quelques jours avant les projets de réforme du gouvernement sont soumis à l’Assemblée nationale à la mi-décembre.
« Le gouvernement prétend à tort que le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite est un impératif », écrit le groupe, qui rejette le projet gouvernemental de réforme paramétrique.
Les principaux syndicats s’inquiètent également du calendrier du gouvernement « au moment où le contexte social, environnemental et économique est particulièrement difficile pour une partie croissante de la population » puisqu’il espère que le texte de réforme entrera en vigueur l’été prochain.
« Le gouvernement porterait l’entière responsabilité d’un conflit social majeur » s’il devait faire avancer les plans de réforme, ont averti les syndicats.
Pour montrer son opposition, le groupe syndical « a réaffirmé sa détermination à construire ensemble les mobilisations » et annoncé « une première date de mobilisation unitaire avec grèves et manifestations » en janvier.
Les syndicats s’attendent à ce qu’une grande partie de la population se joigne à eux pour s’opposer à « toute augmentation de l’âge légal de la retraite et à toute augmentation de la durée de cotisation ».
Les syndicats ont critiqué les plans de réforme du gouvernement depuis des mois d’extrême droite, bien qu’ils ne soient pas tous d’accord sur la manière de procéder.
Remise en cause d’un système inégalitaire
Dans une interview à EURACTIV, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, le plus grand syndicat français, a déclaré qu’il était nécessaire de « remettre en question l’inégalité du système que nous avons aujourd’hui, qui fixe le même âge de départ à la retraite pour tout le monde ».
Notamment en choisissant « d’ajuster les carrières, de tenir compte de la pénibilité ou des incitations à travailler plus longtemps pour ceux qui le peuvent », a-t-il plaidé, pointant le gouvernement pas suffisamment poussé et omettant la concertation pour faire passer l’âge de la retraite de 62 à 65 ans. pour des raisons budgétaires et financières.
Le deuxième syndicat du pays, la CGT, est plus radical puisqu’il s’oppose fermement à toute augmentation de l’âge légal de départ à la retraite.
Les syndicats ont d’ores et déjà annoncé une nouvelle intersyndicale pour le jour de la remise officielle du texte de réforme du gouvernement au parlement, qui, selon les dernières informations, se situera autour du 15 décembre.
Les syndicats sont soutenus par l’ensemble de la gauche (NUPES) et par le Rassemblement national de Marine Le Pen, qui s’est toujours opposé à la réforme voulue par Macron.
Du côté de la gauche, cependant, le chef du Parti communiste Fabien Roussel a déclaré Ouest-France qu’un référendum sur la réforme des retraites soit organisé car un débat est préférable aux grèves massives et aux mobilisations sociales « bloquant le pays ».
[Edited by Alice Taylor]
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