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Tunis (AFP) – Des centaines de personnes ont manifesté samedi en Tunisie contre le président Kais Saied avant les élections législatives qui représentent la dernière consolidation d’une prise de pouvoir qu’il a commencée en juillet de l’année dernière.
Les manifestations ont été organisées par des partis politiques qui ont été marginalisés par Saied – d’abord par le limogeage du gouvernement et la suspension du parlement l’année dernière, puis par une nouvelle constitution.
« Libertés, libertés – l’État policier est fini ! » criaient les manifestants.
Des manifestants ont défilé dans le centre de Tunis en brandissant des banderoles avec les mots « démissionner » et d’autres se plaignant que les gens sont devenus « plus pauvres et plus affamés », ont constaté des correspondants de l’AFP.
Les prix alimentaires élevés et les pénuries de produits de base reflètent une crise économique de longue date dans ce pays d’Afrique du Nord.
Après que les manifestations ont renversé le dictateur de longue date Zine El Abidine Ben Ali en 2011, la Tunisie a établi une démocratie qui a été rapidement déchirée par des luttes intestines entre factions.
Les actions de Saied depuis juillet de l’année dernière, bien qu’initialement saluées par certains, ont fait craindre, entre autres, que la seule démocratie issue des mouvements de protestation du printemps arabe ne retourne à l’autocratie.
L’économie a été frappée par la pandémie de coronavirus et la flambée des prix des matières premières due en grande partie à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le Fonds monétaire international a annoncé en octobre un accord sur un plan de sauvetage de 1,9 milliard de dollars pour la Tunisie, sous réserve de réformes.
Les partis d’opposition boycottent les élections législatives prévues pour le 17 décembre, affirmant que la nouvelle loi électorale fait partie du « coup d’État » de Saied.
© 2022 AFP
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