L’ESA présente de nouveaux astronautes

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Statut : 23/11/2022 19h08

Après plus de dix ans, l’Agence spatiale européenne ESA forme à nouveau des astronautes. Deux Allemands sont également dans la classe en tant qu’astronautes de réserve et, pour la première fois, une personne handicapée. La première étape pour les futurs astronautes est Cologne.

L’Agence spatiale européenne (ESA) a présenté la prochaine génération d’astronautes à Paris. 17 femmes et hommes ont été sélectionnés – dont cinq astronautes de carrière et douze astronautes dits de réserve qui peuvent être sélectionnés pour des missions spécifiques. Ils succèdent à la génération actuelle, qui comprend également l’Allemand Matthias Maurer.

Deux Allemands font également partie de l’équipe réserve : Nicola Winter et Amélie Schoenenwald ont été sélectionnés, comme l’a tweeté l’ESA. L’équipe de réserve recevra un contrat de consultant et une formation de base au cas où une opportunité se présenterait à court terme.

Premier para-astronaute au monde

Pour la première fois, l’ESA a également sélectionné un candidat en situation de handicap. Le Britannique John McFall a perdu une jambe à l’âge de 19 ans et porte depuis une prothèse. Le sprinteur paralympique deviendra désormais le premier para-astronaute. « En tant qu’amputé, je n’ai jamais pensé que je pourrais devenir astronaute », a déclaré McFall dans une interview publiée sur le site de l’ESA.

Le médecin de 31 ans doit aider les ingénieurs de l’ESA à développer des appareils qui permettront également aux personnes handicapées de voler et de travailler dans l’espace. Cela devrait également augmenter le champ des candidats pour les futurs astronautes. Le patron de l’ESA, Josef Aschbacher, a déclaré vouloir ouvrir l’espace à tout le monde.

L’ESA présente de nouveaux astronautes

Friederike Hofmann, ARD Paris, sujets quotidiens 22h50, 24 novembre 2022

Début de la formation à Cologne

Les futurs astronautes sont initialement formés pendant un an au Centre aérospatial allemand de Cologne. Le programme y comprend les bases des sciences naturelles, de l’ingénierie et du russe. Après environ trois ans de formation, l’équipage soutiendra dans un premier temps ses collègues dans l’espace avec le contrôle au sol.

Plus tard, ils pourraient alors travailler sur la Station spatiale internationale ISS. Cependant, l’avenir de l’ISS reste incertain. La Russie avait annoncé vouloir se retirer du projet commun après 2024. L’agence spatiale américaine NASA se sent obligée de maintenir l’avant-poste en activité au moins jusqu’en 2030.

Les vols d’un astronaute de l’ESA vers la Lune pourraient également être longs à venir. Par exemple, des missions vers la « Lunar Gateway », la station prévue sur l’orbite lunaire, seraient possibles.

Près de 23 000 candidatures

L’ESA a commencé à chercher de nouveaux astronautes en mars. Au total, près de 23 000 candidatures ont été reçues, dont 3 700 d’Allemagne, 670 de Suisse et 470 d’Autriche.

Le nouvel équipage a été présenté lors de la réunion ministérielle des 22 pays membres de l’ESA, au cours de laquelle un budget triennal nettement plus élevé a été décidé. Au total, l’ESA devrait recevoir près de 17 milliards d’euros. C’est une augmentation de 17 pour cent. L’argent doit être utilisé, entre autres, pour l’observation des effets du changement climatique, le lanceur Ariane 6 et l’exploration spatiale par des robots et des astronautes.

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