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L’Espagne et la France ont convenu d’explorer la possibilité d’établir une connexion électrique le long d’un futur pipeline sous-marin transportant de l’hydrogène vert entre les pays, a déclaré jeudi 19 janvier à Reuters la ministre espagnole de l’Énergie, Teresa Ribera.
Le gouvernement espagnol, qui a critiqué l’isolement énergétique du pays par rapport aux autres parties de l’Europe, affirme que l’amélioration des connexions avec la France contribuera à renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et facilitera la réalisation de ses objectifs climatiques.
En décembre, l’Espagne a déclaré que le soi-disant corridor BarMar entre les villes portuaires de Barcelone et Marseille devrait coûter environ 2,5 milliards d’euros, avoir une capacité de 2 millions de tonnes d’hydrogène par an et être prêt d’ici la fin de la décennie.
Ribera a déclaré jeudi que le projet de pipeline « avançait très bien » et que le tracé de BarMar était également envisagé pour un câble électrique sous-marin.
« Nous avons convenu d’étudier la possibilité d’utiliser le même chemin et les mêmes travaux publics pour certaines des interconnexions électriques que nous avons en attente (avec la France) », a ajouté Ribera après un sommet bilatéral à Barcelone, où elle a rencontré son homologue français.
L’Espagne et la France ont demandé un financement de l’Union européenne pour le projet BarMar.
Ribera a déclaré qu’elle pensait que l’interconnexion électrique était faisable, mais même si elle relierait toujours Barcelone et Marseille, son tracé exact devrait être étudié.
Le projet de doubler l’interconnexion électrique entre la France et l’Espagne a subi un revers l’année dernière lorsqu’un projet de câble électrique sous-marin reliant les deux pays à travers le golfe de Gascogne a rencontré des difficultés techniques.
L’interconnexion de 370 km a été désignée en 2013 comme projet d’intérêt commun (PIC) par l’UE et devait initialement être achevée en 2025. Mais un responsable de l’UE a déclaré en juin qu’il était plus susceptible d’être inauguré en 2026, tandis que le site Web du projet suggère « 2026-2027 ».
L’Espagne et la France ont également été brièvement en désaccord l’année dernière concernant le projet de gazoduc MidCat à travers les Pyrénées, que Madrid a cherché à relancer comme un moyen d’atténuer la crise énergétique en Europe.
Il a été soutenu par l’Espagne mais rejeté par la France, qui a fait valoir que deux pipelines existants étaient sous-utilisés.
Les deux pays, ainsi que le Portugal, ont alors convenu de construire un nouveau corridor d’hydrogène vert, baptisé H2MED, comme solution alternative.
[Editing and additional reporting by Frédéric Simon]
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