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L’eurodéputée grecque Eva Kaili a été déchue de son poste de vice-présidente du Parlement européen.
La décision concernant Kaili, impliquée dans une enquête de corruption qui impliquerait le Qatar, hôte de la Coupe du monde, a été prise mardi matin, selon la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.
Son éviction en tant que vice-présidente a été approuvée par les eurodéputés qui ont massivement soutenu la motion avec 625 voix pour, une contre et deux abstentions. Une majorité des deux tiers était nécessaire.
Cela survient après que la police belge a effectué de nouvelles descentes lundi, dont une dans un bureau du Parlement européen, alors que l’enquête sur la corruption s’élargissait.
Dans un communiqué, le Parquet fédéral belge a indiqué que les moyens informatiques de dix agents parlementaires avaient été « gelés » pour éviter la « disparition des données nécessaires à l’enquête ». Ils ont ajouté que le but de la perquisition au Parlement européen était « de saisir ces données ».
Les principaux politiciens du bloc ont fermement condamné le scandale de corruption qui secoue l’organe législatif de l’UE. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a parlé des « ennemis de la démocratie pour qui l’existence même de ce Parlement est une menace, rien ne les arrêtera ».
« Au total, 20 perquisitions ont été effectuées depuis le début des opérations, dont 19 chez des particuliers et celle dans les bureaux du Parlement européen », ont conclu les enquêteurs belges.
Les sommes saisies lors des perquisitions effectuées jusqu’ici sont spectaculaires : « 600.000 € au domicile d’un des suspects, plusieurs centaines de milliers d’euros dans une valise dans une chambre d’hôtel bruxelloise et environ 150.000 € dans un appartement appartenant à un député de la Parlement européen », selon le parquet fédéral.
Dans un discours fort, Metsola a parlé d' »acteurs malveillants, liés à des pays tiers autocratiques [that] auraient armé des ONG, des syndicats, des particuliers, des assistants et des députés au Parlement européen ».
Quatre personnes arrêtées, dont Kaili, ont été inculpées de corruption et de blanchiment d’argent.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, chef de l’exécutif de l’UE, a déclaré que les accusations portées contre Kaili menaçaient la confiance que les citoyens européens accordent aux institutions du bloc des 27 nations.
Elle a déclaré que l’organe d’éthique indépendant qu’elle proposait de créer couvrirait les activités de lobbying auprès de la Commission européenne, du Conseil européen et du Parlement européen, ainsi qu’auprès de la Banque centrale européenne, de la Cour européenne de justice et de la Cour des comptes européenne.
Doha a rejeté toute allégation d’inconduite en affirmant que « toute association du gouvernement qatari avec les allégations signalées est sans fondement et gravement mal informée ».
Correction : une version précédente de cette histoire indiquait à tort que le mandat de Kaili en tant que députée européenne devait être terminé au lieu d’être simplement elle rôle de vice-président.
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