L’Europe encourage une mission lunaire : objectif à atteindre

L’Agence spatiale européenne encouragée à explorer la lune pour rester compétitive

Un groupe d’experts, dirigé par Anders Fogh Rasmussen, ancien Premier ministre danois et secrétaire général de l’OTAN, a récemment souligné que l’Agence spatiale européenne (ESA) doit accélérer son exploration de l’espace si elle veut rester compétitive. Le groupe consultatif indépendant, qui comprenait d’anciens ministres, un dessinateur de bandes dessinées et des PDG de sociétés de conseil de premier plan, a été créé pour définir les priorités stratégiques de l’Europe pour l’espace. Le rapport publié aujourd’hui souligne qu’une mission audacieuse sur la lune galvaniserait et révolutionnerait l’économie européenne. Les experts ont également appelé à renforcer la capacité de lancement d’astronautes et de nouvelles missions sans équipage.

Le rapport a révélé que l’Europe menait actuellement deux des plus de 100 missions lunaires annoncées par des agences et des entreprises pour les années allant jusqu’en 2030. Cependant, l’ESA travaille à obtenir un siège pour l’un de ses astronautes lors d’un futur alunissage, tandis que les pays européens construisent du matériel pour la mission Artemis de la NASA visant à ramener les humains sur la surface lunaire cette décennie.

Le rapport a également indiqué que l’augmentation des dépenses du programme spatial à 16,9 milliards d’euros lors du sommet récent à Paris ne devrait pas entraîner un report du lancement d’un programme de vols spatiaux habités. Les experts ont souligné que le montant des investissements nécessaires pour être compétitif est à portée de main dans le contexte de la production économique de l’Europe.

L’ESA a déclaré qu’elle évaluerait les recommandations avant son prochain sommet ministériel à Séville, prévu pour novembre.

La course à la conquête de l’espace se poursuit

Des investissements importants sont nécessaires pour répondre aux ambitions de devenir un leader spatial mondial. Alors que la NASA a récemment annoncé son projet de retour sur la lune pour 2024, la Chine, quant à elle, a envoyé un rover solaire sur la face cachée de la lune en janvier 2019, marquant une première dans l’histoire spatiale. La Russie et l’Inde sont également en lice pour explorer la lune.

L’exploration spatiale ne se limite pas à la lune, cependant. Le milliardaire américain Elon Musk a lancé en 2018 la première fusée de SpaceX à bord de son « vaisseau spatial » pour tester les vols orbitaux. En février 2018, SpaceX a également lancé la Falcon Heavy, la fusée la plus puissante jamais créée, capable de transporter des charges utiles allant jusqu’à 63 800 kg. D’autres entreprises du secteur spatial, comme Blue Origin, de Jeff Bezos, sont également en train de développer des technologies spatiales.

Les avantages économiques de l’exploration spatiale

L’exploration spatiale peut avoir des avantages économiques importants. Les technologies développées pour l’espace peuvent souvent être intégrées dans d’autres domaines, tels que les télécommunications, la médecine et la production de nourriture. En outre, l’exploration de l’espace peut conduire à une augmentation de la demande de travailleurs qualifiés, notamment en ingénierie et en technologie.

Le rapport des experts souligne également que l’exploration de la lune pourrait inspirer une génération d’Européens à construire l’avenir et galvaniser l’économie européenne. Les avantages économiques et la stimulation de l’innovation pourraient être considérables si l’Europe parvient à rivaliser avec les autres puissances spatiales mondiales.

En conclusion, les recommandations du groupe consultatif indépendant soulignent que l’exploration lunaire est essentielle pour stimuler l’économie européenne et inspirer la prochaine génération d’Européens dans le domaine de la technologie. L’ESA devrait donc rapidement accélérer son exploration humaine et robotique pour rester compétitive.

Source link -57