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L’ancien homme fort guinéen est accusé aux côtés de 10 autres responsables pour leur rôle dans l’horrible massacre.
L’ancien dictateur guinéen Moussa Dadis Camara a nié toute responsabilité lorsqu’il a pris la parole lundi lors d’un procès de responsables impliqués dans un massacre de 2009.
Camara et 10 autres anciens responsables militaires et gouvernementaux sont accusés du meurtre de 156 personnes et du viol d’au moins 109 femmes par des forces soutenant le gouvernement militaire lors d’un rassemblement politique dans un stade de Conakry en septembre 2009.
Ils font face à des accusations allant de meurtre à des violences sexuelles, des enlèvements, des incendies criminels et des pillages. Camara lui-même est accusé de « responsabilité pénale personnelle et responsabilité de commandement ».
Les rapports montrent également que les femmes étaient spécifiquement ciblées par les soldats guinéens. Des témoins ont déclaré que quatre femmes avaient été abattues après avoir été agressées sexuellement.
Le juge président Ibrahima Sory Tounkara a rappelé à Camara les accusations portées contre lui par le tribunal.
« Et à la question de savoir si vous les reconnaissez, vous avez répondu par la négative », a déclaré Tounkara.
« Absolument », a répondu Camara avant de se lancer dans un long monologue évoquant les philosophes Héraclite et Emmanuel Kant ainsi que les pharaons égyptiens.
La déposition de Camara a été un moment clé que les survivants et les proches des victimes attendaient depuis le procès qui s’est ouvert le 28 septembre, 13 ans jour pour jour après le massacre.
La procédure du procès a été reportée à aujourd’hui il y a une semaine après que Camara a déclaré qu’il était trop malade pour témoigner.
L’un des avocats de Camara a déclaré que son client souffrait d’une crise de paludisme épuisante depuis des semaines et qu’il avait le « droit absolu » de se reposer.
L’avocat d’Aboubacar Sidiki Diakité, un ancien aide de camp de Camara qui l’accuse d’avoir préparé le massacre, a accusé l’ex-dirigeant guinéen d’avoir simulé sa maladie.
Camara, alors capitaine de l’armée inconnu, a pris le pouvoir en décembre 2008 peu après la mort du deuxième président de la Guinée après l’indépendance, le général Lansana Conté, qui avait régné pendant 24 ans.
En décembre 2009, Camara a été blessé à la tête lors d’une tentative d’assassinat et s’est rendu au Maroc pour des soins médicaux.
Il s’est enfui en exil au Burkina Faso, où il a été inculpé en juillet 2015 par des magistrats guinéens pour son rôle présumé dans le massacre du stade.
L’ancien homme fort a été arrêté le 27 septembre, un jour avant le début du procès tant attendu dans un tribunal construit à cet effet dans la capitale, Conakry.
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