L’ex-président français Sarkozy fait appel de sa condamnation pour corruption


L’ancien dirigeant français Nicolas Sarkozy entame aujourd’hui son appel contre une condamnation pour corruption.

L’année dernière, un tribunal a reconnu Sarkozy – qui a été président de la France de 2007 à 2012 – coupable d’avoir tenté de soudoyer un juge et de trafic d’influence pendant son mandat.

Le « trafic d’influence », également appelé « trafic d’influence » ou « trafic d’influence », est la pratique consistant à utiliser son influence au sein du gouvernement ou de toute position d’autorité pour obtenir un traitement préférentiel pour un autre, généralement en échange d’un paiement.

Le procès faisait référence aux prétendues tentatives de Sarkozy et de son avocat de soudoyer un juge avec une offre d’emploi en échange d’informations confidentielles sur une affaire judiciaire dans laquelle l’ancien président de 67 ans était impliqué.

L’affaire, qui examinait les prétendus paiements illégaux de l’héritière de L’Oréal, Liliane Bettencourt, pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007, a ensuite été abandonnée.

Sarkozy a été condamné à trois ans peine de prison. Ce n’est que la deuxième fois dans l’histoire de la France moderne qu’un ancien chef d’État est reconnu coupable d’un crime – après Jacques Chirac en 2011 – et la première fois qu’un ancien président est reconnu coupable de corruption.

Son avocat Thierry Herzog, 67 ans, et le magistrat aujourd’hui à la retraite Gilbert Azibert, 75 ans, ont également été reconnus coupables et condamnés à la même peine que l’homme politique.

Sarkozy, qui a toujours nié toutes les accusations portées contre lui, a fait appel – une décision qui lui a permis de rester libre jusqu’à présent, malgré la condamnation de mars 2021.

L’ancien président a admis avoir proposé à Azibert d’obtenir un emploi, mais a déclaré qu’il n’avait demandé aucune faveur en retour liée à l’enquête dans laquelle il était impliqué.

L’affaire n’est pas la seule problème juridique l’ancien président est confronté : en septembre 2021, Sarkozy a été condamné à un an d’assignation à résidence pour avoir dépassé les limites strictes des dépenses électorales de la France pour financer sa campagne de réélection de 2012. Encore une fois, il a eu la possibilité de faire appel du verdict.

L’ancien président comparaît devant le tribunal de Paris avec les coaccusés Herzog et Azibert, qui ont également fait appel.

Le procès en appel se déroulera jusqu’au 16 décembre.



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