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L’ambassade des États-Unis en Russie n’a fait que publier un message pacifique sur son compte Twitter. La vidéo jointe au tweet disait : « Nous ne pensons pas que ce qui se passe soit digne de vous, et nous sommes solidaires avec chacun d’entre vous. »
La vidéo montrait un panneau « Non à la guerre » sur un mur russe et implorait le peuple russe de prendre ses distances avec la campagne brutale de Vladimir Poutine qui ravageait l’Ukraine.
Des favoris culturels apparaissent dans la vidéo, tels que Fiodor Dostoïevski ainsi que les dirigeants politiques Leonid Brejnev, Mikhaïl Gorbatchev et Boris Eltsine pour renforcer la communauté intellectuelle et politique partagée entre les États-Unis et la Russie. Poutine était notamment absent des dirigeants affichés.
Un autre dirigeant russe qui a été exclu de la vidéo était Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, qui a été président de 2008 à 2012 et Premier ministre de 2012 à 2020.
Sa réaction au tweet a été cataclysmique.
Jeudi, il a écrit un message menaçant sur sa chaîne Telegram. Medvedev a réprimandé les Américains pour leur « vil style jésuite » et ce que Medvedev considérait comme un degré extrême d’hypocrisie.
Il a qualifié la vidéo de proche du travail du propagandiste nazi Joseph Goebbels, qualifiant le gouvernement américain de « fils de pute ».
Medvedev est passé de la critique à la menace : il a dit considérer que le « cadeau du Nouvel An » de la Russie était « un ensemble de missiles Zircon qui sont allés (…) jusqu’aux côtes des pays de l’Otan ».
Selon l’agence de presse russe TASS, Medvedev a déclaré que le départ de la frégate polyvalente Admiral Gorshkov avec des missiles hypersoniques Zirkon en service « évoquera quiconque constituerait une menace directe pour la Russie ».
Il fait ensuite référence au fait que les missiles pourraient être placés à 160 km au large des côtes américaines.
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