L’exposition aux environnements naturels réduit le risque d’Alzheimer et de Parkinson, selon une étude


L’exposition à certains milieux naturels peut réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson, selon une nouvelle étude observationnelle de l’Université de Harvard.
L’étude utilise des données de l’assurance-maladie nationale américaine et santé programme d’assurance maladie pour analyser les taux d’hospitalisation de plus de 60 millions de patients répartis en deux groupes – ceux diagnostiqués avec la maladie d’Alzheimer/la démence et les patients atteints de la maladie de Parkinson.
Une étude de l'université de Harvard prouve que l'exposition aux environnements naturels réduit le risque d'hospitalisation pour la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson
Les troubles neurologiques sont la deuxième cause de décès dans le monde. (Getty)

En comparant la quantité d’exposition de chaque groupe aux espaces verts, aux parcs et aux sources d’eau naturelles – comme les lacs, les rivières et les étangs – ils ont pu déterminer si l’exposition à ces espaces entraînait un risque moindre de maladies neurologiques.

Les patients qui vivaient à proximité de verdure et de sources d’eau naturelles présentaient un risque réduit d’hospitalisations liées à la maladie de Parkinson.

Bien que l’exposition à des sources d’eau naturelles n’affecte pas le risque connu de maladie d’Alzheimer, l’étude a prouvé que l’exposition à des espaces verts réduisait en fait le risque d’hospitalisation pour la maladie d’Alzheimer.

La lumière du soleil chaude et dorée éclaire le CBD de la ville de Perth, vue depuis le parc Kings avec des arbres verts et une autoroute entrant dans la ville.
Les patients atteints de la maladie de Parkinson qui vivaient près de la verdure et des sources d’eau naturelles ont un risque réduit d’hospitalisation (Stock)

L’étude a porté sur des patients de plus de 65 ans, qui faisaient partie du système d’assurance-maladie de janvier 2000 à décembre 2016.

Les troubles neurologiques sont la première cause d’invalidité et la deuxième cause de décès dans le monde. En l’absence de remède connu, des mesures préventives éprouvées comme celles-ci sont essentielles pour les taux d’espérance de vie.

L’étude a également révélé que la réduction du stress, l’augmentation de l’activité physique et les interactions sociales peuvent améliorer la fonction cognitive des patients atteints de démence et de Parkinson.



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