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Les corridors de la bulle de l’UE sont souvent le théâtre de débats sur les objectifs de la décennie numérique européenne et sur les objectifs de connectivité de la Commission : de la politique aux décisions d’investissement, certains arguments peuvent même s’échauffer.
Cet article les met un instant de côté. L’équipe ETNO a passé une journée avec les travailleurs de la fibre qui creusent actuellement les rues pour apporter des réseaux gigabit à votre domicile ainsi qu’aux bureaux, PME et sièges sociaux. Alors qu’elle lance une nouvelle série de vidéos intitulée #FibreStories, laissez l’équipe ETNO expliquer ce qu’il faut pour apporter la connectivité gigabit à tous. C’est beaucoup de travail acharné, de sueur et, bien sûr, un certain fardeau administratif.
Tôt le matin, une rue à la fois
Octobre 2022, Bruxelles : Il est 5h du matin et le réveil sonne. Dehors encore sombre, froid et la météo annonce des pluies douces tout au long de la journée. Pour Mark, c’est une journée de travail normale à son travail dans les rues de Bruxelles.
A 6h45, lui et ses coéquipiers ont battu l’heure de pointe et sont déjà sur place, rue de Parme, à Bruxelles, pour commencer les préparatifs. C’est leur première journée dans une nouvelle rue, à quelques pâtés de maisons du chantier terminé la semaine dernière.
Aujourd’hui commence avec une partie difficile du travail : creuser les trottoirs. Ici, vous pouvez voir ce qu’il faut et ce que cela signifie. La pelle commence à travailler vers 7h du matin pour faire de la place aux tranchées dans lesquelles seront posées les nouvelles infrastructures de câbles en fibre. À l’époque, les câbles en cuivre étaient plus robustes et donc plus faciles à manipuler que les câbles à fibres optiques d’aujourd’hui, qui sont plus délicats et également plus vulnérables aux dommages. Mais le gain est énorme : les vitesses Internet seront au moins 20 fois plus rapides.
Après le creusement, vient le câblage
Le travail de Mark et de son équipe ne se fera pas en un jour. Après avoir éprouvé la peine de creuser la tranchée et de poser les câbles, la fibre doit arriver sur les façades et par la suite à l’intérieur des maisons et des appartements.
Ici, vous pouvez voir les équipes au travail, tout en veillant à ce que la fibre arrive jusqu’à votre foyer. Des boîtes de distribution et des câbles à petite échelle sont ajoutés aux façades du bâtiment, et les câbles sont épissés à la pointe de la technologie avec une machine spéciale à connecter au réseau. Cette dernière étape est la plus courte : il ne faut qu’environ trois heures pour connecter votre appartement au réseau fibre.
Cela peut parfois devenir compliqué, car le dernier mot sur l’installation appartient aux propriétaires et aux gestionnaires immobiliers. C’est alors que de nouvelles opportunités numériques peuvent enfin entrer dans votre maison et marquer l’achèvement du projet. Il marque également la fin du parcours de déploiement de la fibre dans un nouveau quartier résidentiel.
Le trajet fibre jusqu’à chez vous ? Jusqu’à 18 mois
Tout comme Mark, il y a des centaines d’équipes qui font ce travail difficile en Belgique. Imaginez un zoom arrière sur la carte de l’Europe : vous verrez beaucoup plus de rues, de quartiers, de villes et de régions. Cela vous donne une idée de l’ampleur du travail nécessaire pour atteindre les ambitions de l’objectif de la décennie numérique européenne : une connectivité à haut débit pour tous les Européens.
L’histoire de la fibre ci-dessus n’est que la dernière partie d’un long processus. En moyenne, la réalisation complète d’un projet de déploiement de la fibre dans un nouveau périmètre peut prendre jusqu’à 18 mois. La décision d’investissement typique derrière le choix d’une zone spécifique aurait généralement été prise des années auparavant, sur la base de projections incertaines sur la demande future ainsi que de considérations sur le retour sur investissement attendu.
Une fois cette décision d’investissement prise, la première étape consiste à faire l’inventaire des façades et des bâtiments. Chaque zone est différente et soumise à divers permis locaux. Dans de nombreux cas, les travaux de génie civil requis doivent être couplés à d’autres projets dans des secteurs tels que l’énergie, les eaux usées, les transports et d’autres secteurs industriels impliquant des infrastructures. Cela garantirait que les rues ne puissent être percées qu’une seule fois, pour permettre à différentes entreprises d’intervenir.
C’est complexe et cela signifie parfois des formalités administratives, entraînant des retards : les experts en fibre doivent attendre que d’autres travaux de génie civil soient disponibles, les autorisations doivent être soigneusement synchronisées et les investissements mis à disposition en temps opportun, par exemple. Ce n’est qu’une fois que toutes les décisions d’investissement sont prises et que toute la planification a eu lieu, que les travailleurs européens de la fibre peuvent réellement descendre dans la rue et commencer à livrer.
Atteindre les objectifs de connectivité signifie vous atteindre
L’histoire que nous vivons dans les rues de Bruxelles se déroule tous les jours au niveau européen : tous les opérateurs européens investissent pour atteindre l’objectif de 150 milliards d’euros, soit la somme nécessaire pour amener la fibre jusqu’aux foyers de plus de 70 % des Européens. Si vous êtes parmi eux, l’histoire ci-dessus peut sembler familière. Sinon, une nouvelle vague d’efforts d’investissement des opérateurs de télécommunications et un travail acharné des équipes de la fibre amèneront la fibre à votre porte dans les années à venir.
Pour atteindre les objectifs de la décennie numérique de l’UE, il faut reproduire l’histoire de la fibre dans tous les districts d’Europe. L’équipe de Mark aurait pu ajouter quelques centaines d’Européens à ceux habilités par le FTTH. L’amener dans les locaux de 450 millions d’Européens signifie qu’il reste encore beaucoup à faire : c’est le travail acharné derrière les objectifs passionnants de la Décennie numérique de l’Europe.
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