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© Reuters.
De Geoffrey Smith
Investing.com — L’activité dans la plus grande économie manufacturière d’Europe s’est améliorée en novembre pour la première fois depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon une enquête de conjoncture très suivie.
Le compilé par S&P Global est passé à 46,7 contre 45,1 en octobre, défiant les attentes d’une nouvelle baisse mais restant clairement en dessous du niveau de 50 qui sépare généralement la croissance de la contraction.
L’indice comparable du secteur s’est également amélioré de manière surprenante, entraînant le rebond à 46,4 contre 45,1.
« L’enquête flash PMI de novembre ne modifie pas le récit selon lequel l’Allemagne se dirige probablement vers une récession, mais elle offre un certain espoir que la contraction de l’économie sera peut-être moins profonde qu’on ne le craignait initialement », a déclaré l’économiste S&P Phil Smith dans un communiqué.
S&P a noté que les entreprises ont signalé un net ralentissement de la hausse des prix des intrants qui a pesé sur l’industrie toute l’année. Il a déclaré que les producteurs de biens ont signalé une nette amélioration des délais d’approvisionnement des intrants pour la première fois depuis juillet 2020, grâce à « une meilleure disponibilité des matériaux ».
Cela concorde avec les rapports anecdotiques d’entreprises individuelles telles que Siemens (ETR:) qui a montré un net soulagement des goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement au cours des derniers mois.
Par conséquent, les coûts des intrants ont augmenté au rythme le plus lent depuis le milieu de l’année dernière, a noté S&P.
« Nous aurons toujours une récession, mais pas un effondrement », a tweeté l’économiste en chef de la Commerzbank, Joerg Kraemer, qui a attribué l’amélioration à des signes accrus indiquant que l’Allemagne traversera l’hiver à venir sans avoir à recourir au rationnement du gaz.
Après de nombreux débats, le gouvernement allemand a finalement accepté cette semaine un projet de loi qui plafonnera les factures de gaz des ménages pendant l’hiver. Les ménages et les petites entreprises paieront forfaitairement 80 % de leur consommation, tout en restant exposés au prix du marché pour les 20 % restants. De même, l’industrie ne pourra pas payer plus de 7c le kilowattheure pour 70% de sa consommation, payant le prix du marché pour le reste.
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