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L’inflation dans la zone euro a reculé pour le troisième mois consécutif en janvier, selon les données préliminaires d’Eurostat publiées mercredi.
L’inflation dans les vingt pays utilisant la monnaie unique devrait avoir glissé à 8,5 % en glissement annuel en janvier de 9,2 % en décembre. La première baisse a été observée en novembre même si elle était encore au-dessus du seuil de 10 % après avoir atteint un record le mois précédent.
L’énergie a continué d’être le principal moteur de l’inflation le mois dernier avec une hausse de 17,2 % en glissement annuel, mais les prix ont considérablement baissé ces derniers mois.
Cela est attribué à des températures plus douces que celles des utilisateurs à l’automne et au début de l’hiver, à des stockages de gaz bien approvisionnés et à des plans d’économie d’énergie à travers le bloc des 27 pays qui ont vu les prix de l’essence glissent à des niveaux jamais vus depuis que la Russie a envahi l’Ukraine il y a près d’un an.
Pourtant, l’inflation reste quatre fois supérieure à l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne et dont l’instance dirigeante doit se réunir jeudi à Francfort pour décider d’opérer une nouvelle hausse des taux d’intérêt pour s’attaquer au problème.
La banque centrale, dirigée par Christine Lagarde, est largement pressentie d’approuver une nouvelle hausse dans le but de rendre les dépenses plus chères.
Malgré la baisse globale, deux pays ont en fait vu l’inflation augmenter.
Les taux en Estonie et en Lettonie devraient avoir atteint 18,8 % et 21,6 % respectivement, contre 17,5 % et 20,7 % en décembre. Un autre État balte, la Lituanie, a le troisième taux le plus élevé à 18,4 %, contre 20,0 % le mois précédent.
Les pays baltes sont particulièrement vulnérables à la volatilité des prix de l’énergie en raison de leur exposition antérieure aux approvisionnements russes, qu’ils ont coupés après que Moscou a lancé sa guerre en Ukraine. Mais les trois petits pays connaissaient déjà une inflation élevée avant l’invasion en raison de problèmes d’offre et de demande liés à la pandémie de COVID-19.
Pendant ce temps, l’Espagne (5,8%), Malte (6,7%) et Chypre (6,8%) ont les taux les plus bas du bloc.
Comme l’énergie, les prix de l’alimentation et des services non industriels devraient avoir légèrement reculé, mais ceux de l’alimentation, de l’alcool et du tabac ont en fait augmenté avec un taux d’inflation annuel de 14,1 % contre 13,8 % en décembre.
Inflation sous-jacentequi exclut les prix de l’énergie et de l’alimentation en raison de leur volatilité et est donc considéré comme une représentation plus précise de l’état de l’économie, est stable d’un mois sur l’autre à 5,2 %.
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