L’inflation sous-jacente persistante en Inde pourrait exercer une pression à la hausse sur l’IPC: rapport


MUMBAI: L’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’Inde s’est modérée, mais la persistance et l’élargissement de l’inflation sous-jacente pourraient continuer à exercer une pression à la hausse sur le chiffre global à l’avenir, le Rapport sur la stabilité financière publié jeudi a déclaré.
Le rapport sur la stabilité financière comprend des contributions de tous les régulateurs du secteur financier du pays et est publié deux fois par an par la RBI sur son site Web.
L’inflation globale du commerce de détail en Inde a chuté à un creux de 11 mois de 5,88 % en novembre, contre 6,77 % le mois précédent. Hors composantes volatiles de l’alimentation et de l’énergie, l’inflation sous-jacente s’est située entre 6% et 6,26% en novembre, selon les estimations de trois économistes, contre 5,9% à 6,3% en octobre.
« Les actions de politique monétaire anticipées devraient ramener l’inflation dans la bande de tolérance et se rapprocher de l’objectif tout en ancrant les anticipations d’inflation », a déclaré la RBI.
La RBI vise une inflation à 4 % avec une marge de tolérance de deux points de pourcentage de part et d’autre. Selon les estimations de la RBI, l’inflation annuelle devrait baisser à 5,9 % en janvier-mars de l’année prochaine et à 5 % en avril-juin 2023, mais devrait augmenter à 5,4 % au cours des trois mois suivants.
RBI a relevé son taux directeur de 225 points de base depuis mai à 6,25% pour maîtriser l’inflation, la plupart des économistes s’attendant à une nouvelle hausse de 25 points de base en février.
La banque centrale a réitéré qu’en dépit d’un environnement mondial difficile et des vents contraires qui en ont résulté, l’économie indienne et le système financier national restent résilients.
Le secteur extérieur de l’Inde est cependant confronté à de forts vents contraires mondiaux en raison des risques croissants de ralentissement mondial, des prix toujours élevés des matières premières et de la volatilité des flux de capitaux, a déclaré le FSR.
Déficit du compte courant de l’Inde de 4,4 % du PIB au deuxième trimestre de 2022/23, en grande partie en raison d’un déficit commercial plus élevé.
RBI a déclaré qu’avec des entrées nettes régulières d’investissements directs étrangers et la reprise des flux de portefeuille depuis juillet 2022, le déficit du compte courant sera « confortablement financé ».
Le secteur bancaire indien est stable grâce à l’amélioration de la rentabilité et de la qualité des actifs, avec des niveaux adéquats de réserves de capital et de liquidité, a indiqué la RBI.
Le ratio brut d’actifs non performants de toutes les banques pourrait passer de 5 % en septembre à 4,9 % d’ici septembre 2023 dans le scénario de référence, a indiqué la RBI.
Cependant, si l’environnement macroéconomique se détériore jusqu’à un scénario de stress moyen ou sévère, le ratio NPA brut pourrait augmenter, a-t-il averti.





Source link -37