L’Iran a gracié 22 000 personnes après des manifestations, selon la justice

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Au total, 22 000 personnes ont été graciées au cours des mois de manifestations en Iran, a annoncé lundi la justice.

Elle fait suite à l’amnistie accordée la semaine dernière à plus de 80 000 personnes.

Le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Ejehi, a déclaré que la plupart des manifestants graciés n’étaient pas en prison et attendaient leur procès ou leur condamnation.

Soixante mille autres personnes ont également été graciées sur ordre approuvé ces dernières semaines par l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien.

Des centaines de personnes ont été tuées et des milliers d’autres arrêtées par les forces de sécurité après le déclenchement de manifestations nationales en septembre à la suite du décès de Mahsa Amini en garde à vue.

Les autorités ont démenti les allégations selon lesquelles elle aurait été battue à mort après avoir été arrêtée pour avoir porté son hijab « de manière inappropriée ».

Sa mort a déclenché des manifestations mondiales de solidarité avec les femmes iraniennes et appelle les pays occidentaux à rompre leurs liens avec l’Iran dans le cadre des efforts continus pour relancer l’accord conclu en 2015 avec les puissances mondiales pour limiter la capacité de l’Iran à fabriquer des armes nucléaires.

Plusieurs personnes ont été exécutées par les autorités iraniennes pour avoir participé aux manifestations, provoquant un tollé international et de nouvelles sanctions.

Téhéran a accusé à plusieurs reprises les puissances étrangères, en particulier les États-Unis et Israël, d’avoir incité les troubles qui se sont avérés le plus grand défi pour le régime depuis sa création. Il a également accusé des manifestants condamnés à mort d’avoir assassiné des forces de sécurité en première ligne de la répression.

La décision de l’Iran de gracier les manifestants intervient après qu’il a accepté de rétablir les relations diplomatiques avec l’Arabie saoudite ce week-end. Dimanche, le ministre des Affaires étrangères du royaume, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré que cette décision rétablirait les relations politiques, mais ne signifiait pas que « nous avons atteint [a consensus] résoudre tous les différends en suspens entre nos pays ».

L’Iran a également fait l’objet d’un examen minutieux pour les décisions d’exécuter des dissidents que le gouvernement a accusés de « semer la corruption sur Terre » et d’autres accusations passibles de la peine de mort en vertu de la loi iranienne.

Plus récemment, le pouvoir judiciaire a confirmé la condamnation à mort du Suédois-iranien Habib Farajollah Chaab, détenu depuis octobre 2020, la décision judiciaire Mizan en ligne le site Web a rapporté dimanche.

L’Iran ne reconnaît pas la double nationalité.

Mis à jour : 13 mars 2023, 11h31



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