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Les relations entre l’Iran et la Belgique se sont de plus en plus détériorées après l’arrestation d’un diplomate iranien en 2018 suite à des allégations de complot à la bombe.
Téhéran, Iran – Un tribunal iranien a condamné un ressortissant belge à un total de 40 ans de prison, des dizaines de coups de fouet et des sanctions financières pour espionnage et autres charges.
L’ancien travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele a reçu des peines préliminaires, qui peuvent ensuite faire l’objet d’un appel, pour quatre chefs d’accusation, selon le média officiel de la justice iranienne.
Pour chacun des deux principaux chefs d’accusation, à savoir espionnage pour des services de renseignement étrangers et « coopération avec le gouvernement américain hostile contre la République islamique », il a été condamné à 12,5 ans de prison.
Pour « contrebande professionnelle de devises étrangères » d’un montant de 500 000 dollars, Vandecasteele a été condamné à 2,5 ans de prison, 74 coups de fouet et 1 million de dollars d’amende.
Enfin, il a été reconnu coupable de blanchiment d’argent qu’il est accusé de contrebande, pour lequel le tribunal révolutionnaire de Téhéran a prononcé une peine de 12,5 ans de prison.
Vandecasteele, 41 ans, est emprisonné en Iran depuis février. Sa famille a déclaré le mois dernier qu’il avait été condamné à 28 ans de prison.
La semaine dernière, le site d’information semi-officiel Tasnim a cité une source anonyme affirmant qu’il était entré en Iran « sous couvert d’efforts humanitaires dans le but d’espionner le gouvernement américain hostile et de distribuer de l’argent à des groupes actifs dans les domaines anti-sécurité ».
Vandecasteele a nié toutes les accusations. Les autorités belges ont précédemment condamné l’emprisonnement de Vandecasteele, le qualifiant d’« illégal ».
Téhéran a été accusé d’emprisonner des étrangers et des binationaux pour les utiliser comme monnaie d’échange politique, une accusation qu’il nie.
Les relations entre l’Iran et la Belgique se sont de plus en plus détériorées suite à l’arrestation d’un diplomate iranien, Asadollah Assadi, en 2018. Il était accusé d’avoir dirigé un complot d’attentat à la bombe en France.
L’Iran et l’Occident ont également intensifié leur rhétorique l’un contre l’autre depuis que des manifestations ont éclaté dans tout l’Iran à la mi-septembre à la suite du décès de Mahsa Amini, qui a été arrêtée par la police des mœurs du pays pour non-respect présumé d’un code vestimentaire obligatoire pour les femmes et par la suite mort en garde à vue.
Téhéran et l’Union européenne se sont également imposé des sanctions.
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