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Akbari était un ancien vice-ministre de la Défense, qui, selon l’Iran, a partagé des informations sur de hauts responsables.
Téhéran, Iran – L’Iran a exécuté un ancien vice-ministre de la Défense sur des allégations d’espionnage pour le compte du Royaume-Uni.
Le média officiel du pouvoir judiciaire a confirmé samedi matin qu’Alireza Akbari, un double national anglo-iranien, avait été pendu après avoir été reconnu coupable de « corruption sur Terre » et d’avoir agi contre la sécurité nationale en espionnant pour le compte des renseignements britanniques.
Il a ajouté qu’Akbari avait déjà été condamné à mort pour « atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays en transmettant des renseignements ».
« Les actions du service d’espionnage britannique dans cette affaire ont montré la valeur du condamné, l’importance de son accès et la confiance de l’ennemi en lui », a-t-il ajouté.
Il a affirmé qu’il avait reçu une formation du MI-6, créé des sociétés écrans pour contrecarrer les services de renseignement iraniens, organisé des réunions de renseignement dans divers pays, dont l’Autriche et les Émirats arabes unis, et reçu la citoyenneté britannique en récompense pour avoir « trahi » son pays.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak l’a qualifié d' »acte impitoyable et lâche commis par un régime barbare sans respect pour les droits humains de son propre peuple ».
Le ministre des Affaires étrangères James Cleverly a déclaré : « Cet acte barbare mérite d’être condamné dans les termes les plus forts possibles. Cela ne restera pas incontesté.
Il avait précédemment appelé à l’arrêt de l’exécution d’Akbari, affirmant qu’« il s’agit d’un acte politiquement motivé par un régime barbare qui a un mépris total pour la vie humaine ».
Les États-Unis avaient également appelé à l’arrêt de l’exécution.
Akbari aurait transmis des informations sur des dizaines de hauts responsables iraniens, dont Mohsen Fakhrizadeh, un scientifique nucléaire de haut niveau assassiné dans une ville près de Téhéran en 2020. L’Iran a imputé l’attaque à Israël.
Selon la justice iranienne, Akbari a commencé à travailler avec les services secrets britanniques en 2004 pendant cinq ans avant de quitter le pays. En 2009, il aurait été conseillé par le Royaume-Uni de quitter l’Iran.
Akbari serait ensuite rentré en Iran plusieurs années plus tard pour poursuivre ses activités et aurait finalement été arrêté.
La justice n’a pas annoncé la date de son arrestation mais il aurait été placé en garde à vue en 2019.
Plus tôt cette semaine, l’agence de presse publique IRNA a publié une vidéo prétendant montrer des « aveux » d’Akbari, qui aurait été un proche allié d’Ali Shamkhani, l’actuel chef de la sécurité et ministre de la Défense de l’Iran de 1997 à 2005, lorsqu’Akbari était son adjoint.
La famille d’Akbari avait déclaré aux médias britanniques qu’il était innocent et qu’il avait été victime de « jeux politiques » en Iran.
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