L’Iran prononce la première condamnation à mort d’un accusé lié aux émeutes « anti-hijab »


À la suite de manifestations généralisées après la mort de Mahsa Amini, l’Iran a prononcé sa première condamnation à mort liée à l’implication dans des « émeutes », selon le site Web Mizan Online du pouvoir judiciaire. Selon Mizan Online, l’accusé a été reconnu coupable de l’un des crimes les plus graves de l’Iran, « avoir mis le feu à un bâtiment gouvernemental, troublé l’ordre public, l’assemblée et complot en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale », ainsi que « un ennemi de Dieu et la corruption sur terre », et a été condamné à mort par un tribunal de Téhéran. Cinq autres personnes reconnues coupables de « rassemblement et de complot en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale et de troubler l’ordre public » par un autre tribunal de Téhéran ont été condamnées à des peines de prison allant de cinq à dix ans.

Tous les condamnés peuvent contester le tribunal, a ajouté Mizan.

Les autorités qualifient les manifestations d' »émeutes » car elles ont entraîné la mort de dizaines de personnes, principalement des manifestants mais aussi des agents de sécurité.

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Le pouvoir judiciaire a rapporté avoir inculpé plus de 750 personnes dans trois provinces pour leur implication dans de tels incidents plus tôt dimanche.

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Depuis le début des manifestations à la mi-septembre, plus de 2 000 personnes ont déjà été inculpées, dont environ la moitié à Téhéran, la capitale elle-même.

(Avec les contributions des agences)

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