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Les responsables iraniens sont furieux après que l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo a publié des caricatures offensantes du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.
Téhéran a annoncé jeudi qu’il fermait un institut de recherche français dans la capitale pour protester contre la publication des caricatures.
« Le ministère met fin aux activités de l’Institut français de recherche en Iran dans un premier temps », a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué, un jour après que Téhéran eut averti Paris des conséquences et convoqué l’ambassadeur de France.
Charlie Hebdo est connu en France pour son humour bas et ses dessins animés offensants, qui ont déjà représenté des enfants migrants morts, des victimes de virus, des néonazis, des papes, des dirigeants juifs et d’autres personnalités publiques.
Considéré comme un phare de la liberté d’expression par les fans et inutilement offensant et provocateur par les détracteurs, le magazine courtise la controverse depuis des années.
Charlie Hebdo a une longue histoire de publication de caricatures se moquant des islamistes, qui, selon les critiques, sont profondément insultantes pour les musulmans. Ces caricatures en ont fait la cible de plusieurs attaques au fil des ans.
La plus meurtrière de ces attaques a eu lieu en janvier 2015, lorsque deux extrémistes d’al-Qaïda d’origine française ont ouvert le feu sur les bureaux parisiens de Charlie Hebdo, tuant 12 caricaturistes et déclenchant une vague mondiale de soutien.
« Une démonstration de soutien aux Iraniens »
Le dernier numéro de Charlie Hebdo, une édition spéciale marquant les 8 ans de l’attaque de 2015, présentait les gagnants d’un concours de dessins animés demandant aux lecteurs d’envoyer leurs caricatures les plus offensantes de Khamenei, qui est à la tête de la direction iranienne depuis 1989.
Certaines des caricatures représentaient Khamenei et d’autres religieux iraniens dans des contextes sexuels vulgaires, tandis que d’autres étaient explicitement violents, commentant la répression brutale des autorités iraniennes contre les manifestants ces derniers mois.
L’un des finalistes a montré un religieux iranien se noyant dans le sang et tendant la main vers un nœud coulant.
Le directeur de Charlie Hebdo, Laurent Sourisseau, a écrit dans un éditorial que les caricatures sont « une façon de montrer notre soutien aux Iraniens et aux Iraniennes qui risquent leur vie pour défendre leur liberté contre la théocratie qui les opprime depuis 1979 ».
L’Iran fait face à des manifestations à l’échelle nationale depuis près de quatre mois après la mort en septembre de Mahsa Amini, une femme de 22 ans qui a été arrêtée par la «police de la moralité» iranienne pour avoir prétendument violé le code vestimentaire islamique strict du pays.
Les manifestants ont appelé les religieux au pouvoir en Iran à démissionner, dans l’un des plus grands défis lancés au gouvernement depuis que la révolution islamique de 1979 les a amenés au pouvoir.
L’Iran a promis une « réponse efficace et décisive » aux caricatures de Charlie Hebdo.
« La France n’a pas le droit d’insulter le caractère sacré d’autres pays et nations musulmans sous prétexte de liberté d’expression », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani.
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