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Naplouse (Territoires palestiniens) (AFP) – Les Nations Unies ont exhorté mercredi Israël et les Palestiniens à mettre fin « immédiatement » à la violence alors que les tensions intra-palestiniennes éclataient à la suite d’un raid militaire israélien meurtrier en Cisjordanie occupée.
Les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne dans la ville cisjordanienne de Naplouse ont tiré des gaz lacrymogènes sur les personnes en deuil assistant aux funérailles d’un militant du Hamas tué lors du raid de mardi, au milieu d’une montée de la violence dans le conflit israélo-palestinien.
« Nous sommes au milieu d’un cycle de violence qui doit être arrêté immédiatement », a déclaré l’envoyé spécial de l’ONU pour la paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, dans un communiqué.
« Le Conseil de sécurité a parlé d’une seule voix, appelant les parties à observer le calme et la retenue, et à s’abstenir de toute provocation, incitation et rhétorique incendiaire. »
Abdel Fatah Hussein Khroushah, 49 ans, et cinq autres Palestiniens ont été tués mardi lors d’intenses combats avec les forces israéliennes à Jénine, théâtre d’affrontements fréquents dans le nord de la Cisjordanie.
L’armée israélienne a déclaré que Khroushah était un « terroriste » soupçonné d’avoir tué deux colons israéliens dans la ville palestinienne de Huwara le 26 février.
Un correspondant de l’AFP lors des funérailles à Naplouse a vu des Palestiniens en deuil insulter la police et assimiler l’Autorité palestinienne (AP) à des « prostituées » et des « espions » pour sa coordination avec Israël.
En janvier, à la suite d’un autre raid israélien meurtrier à Jénine, l’AP a déclaré qu’elle mettait fin à la coordination de la sécurité avec Israël.
L’AP est contrôlée par le mouvement Fatah du président Mahmud Abbas, une faction rivale du Hamas.
Le porte-parole des services de sécurité palestiniens, Talal Dweikat, a déclaré que des officiers assurant les funérailles étaient intervenus lorsqu’une dispute a éclaté après qu' »un groupe sans lien avec la famille du martyr a enlevé le corps et l’a déposé au sol », a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
Le porte-parole du Hamas, Abdul Latif al-Qanou, a condamné la violence des officiers de l’AP, affirmant dans un communiqué qu’elle « confirme que l’AP fait partie du plan de répression de la résistance » à l’occupation israélienne.
‘Scandaleux’
Qanou a accusé la direction de l’AP d' »aller à contre-courant et contre la volonté de notre peuple » avec ce qu’il a qualifié de « comportement scandaleux » de la part des officiers.
Les entreprises des villes palestiniennes de Cisjordanie ont fermé mercredi lors d’une grève générale pour protester contre le raid israélien meurtrier.
C’était la dernière d’une série d’opérations militaires meurtrières dans le territoire palestinien, qu’Israël occupe depuis la guerre des Six jours de 1967.
Des milliers de personnes se sont rassemblées à Jénine pour les funérailles des cinq Palestiniens tués aux côtés de Khroushah, des combattants masqués lourdement armés tirant des salves en l’air, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Près de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, l’armée israélienne a déclaré qu’un « engin explosif » avait été déclenché à proximité des soldats patrouillant le long de la frontière, sans faire de blessés.
L’armée a répondu à l’incident par le feu.
« Des chars ont frappé un poste militaire appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans le sud de la bande de Gaza », a déclaré l’armée dans un communiqué.
Les médecins à Gaza ont déclaré que deux membres du Hamas avaient été légèrement blessés.
Dans la nuit, une roquette a été tirée par des militants dans l’enclave palestinienne mais semblait être un raté.
L’armée a d’abord déclaré qu’elle était tombée à l’intérieur de Gaza, mais après des recherches sur le terrain, elle a rapporté qu’elle « était tombée à côté de la barrière de sécurité en territoire israélien » sans faire de blessés.
La violence en Cisjordanie et ailleurs survient au milieu des célébrations de la fête juive de Pourim et dans un contexte de tensions croissantes depuis le début de l’année, coïncidant avec le mandat du gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahu qui a pris ses fonctions en Israël en décembre.
Depuis le début de l’année, le conflit a coûté la vie à 71 adultes et enfants palestiniens, dont des militants et des civils.
Treize adultes et enfants israéliens, dont des membres des forces de sécurité et des civils, et un civil ukrainien ont été tués au cours de la même période, selon un décompte de l’AFP basé sur des sources officielles des deux côtés.
© 2023 AFP
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