« Stranded on Honeymoon Island » combines elements of « Married at First Sight » and « Survivor » to create a reality show where six couples, paired by experts, are left on a deserted island shortly after their wedding ceremony. Conceived during the avian flu pandemic, the show aims to test their relationships in a challenging environment. Launched successfully in Belgium and now airing in ten countries, it showcases the innovative spirit of Snowman Productions, despite the cautious trends in the current television format landscape.
Stranded on Honeymoon Island
Danemark
VTM Belgique
Snowman Productions
Married at First Sight, Survivor
Seven.One Studios International
Si vous pensiez que Married at First Sight était déjà intense, préparez-vous à découvrir Stranded on Honeymoon Island. Ce nouveau format, qui attire déjà l’attention au MIPCOM, vient de l’esprit innovant de Rasmus Steentoft et de l’équipe de Snowman Productions. Leur question fondamentale : « Et si on combinait le succès de Married at First Sight avec le suspense de Survivor ? »
Cette idée a émergé lors d’une réflexion sur les challenges de production en période de pandémie. Stranded on Honeymoon Island met en scène six couples, associés par des experts. Après une cérémonie intime, ces couples sont plongés dans un cadre idyllique où ils doivent relever des défis ensemble avec des ressources limitées. Steentoft partage : « Au début, nous n’étions pas sûrs que cela fonctionnerait, mais parfois une idée persiste. Nous voulions créer une série qui apportait une évasion en cette période difficile. »
Snowman, déjà connu pour Married at First Sight (MAFS), a brillamment adapté ce nouveau concept. Steentoft explique comment la promotion a été simplifiée par l’image d’un couple de mariés échoués sur une île déserte, leur tenue de mariage à moitié défaite ajoutant une touche dramatique. « Cette vision a facilité le développement de notre format, ancrant l’émission dans le monde des relations et de la réalité, » ajoute-t-il.
L’un des plus grands défis était de trouver un lieu suffisamment isolé. Après avoir envisagé plusieurs destinations, l’équipe s’est finalement installée en Thaïlande, en Malaisie et aux Philippines, ce qui a permis de réaliser le projet sans trop de complications. Fait intéressant, le premier feu vert a été donné par la chaîne belge VTM, qui a pris le risque avant que le streamer américain Max ne s’intéresse à la série. Ce choix a été payant : la première de VTM1 a vu son audience plus que doubler et a maintenu de solides cotes lors de la saison suivante, selon Seven.One Studios International.
La Belgique se distingue par la diversité de son paysage télévisuel. « C’est l’un des rares pays européens à continuer d’explorer des formats originaux, » note Steentoft. « À l’international, les chaînes adoptent des approches plus prudentes. » Tim Gerhartz de Seven.One souligne que VTM mérite des éloges pour avoir accepté ce format audacieux, visant à embarquer les spectateurs dans des aventures éloignées de leur quotidien. « Le potentiel de Stranded était évident dès le départ et répond à un besoin sur le marché, » exprime-t-il.
Aujourd’hui, la série est diffusée dans dix pays, notamment au Royaume-Uni et sur Channel 7 en Australie, offrant un mélange de drame et de réalité. Gerhartz la décrit comme « de loin la meilleure émission de téléréalité » qu’il ait jamais vue. Steentoft partage son optimisme face à un marché en évolution, bien qu’il note que de nombreux diffuseurs continuent d’adopter des attitudes conservatrices malgré le succès récent de show comme The Traitors.
Avec environ 80 % des nouvelles idées en format actuelles s’inspirant de The Traitors et avec l’essor de la technologie et de l’intelligence artificielle, le paysage des formats est en pleine transformation. Néanmoins, Stranded on Honeymoon Island démontre que l’association de MAFS et de l’esprit de compétition de Survivor crée une formule gagnante.