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L’appel à une trêve intervient alors que l’organisme panafricain s’efforce d’amener les parties belligérantes à la table des négociations.
Le chef de l’Union africaine a appelé à un « cessez-le-feu immédiat et inconditionnel » dans le conflit vieux de deux ans dans la région du nord du Tigré en Éthiopie.
Un communiqué de l’UA, publié samedi, a déclaré que le président Moussa Faki Mahamat « suit avec une grande inquiétude les informations faisant état d’une recrudescence des combats dans la région du Tigré », et appelle à un cessez-le-feu immédiat et demande instamment la reprise des services humanitaires.
« Le président exhorte les parties à renouveler leur engagement au dialogue conformément à leur accord », a ajouté la déclaration (PDF).
Les forces gouvernementales éthiopiennes sont engagées dans des combats avec les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) depuis novembre 2020.
Le texte fait référence aux pourparlers de paix dirigés par l’UA qui devraient avoir lieu en Afrique du Sud dans le cadre de ce qui serait les premières négociations officielles entre les deux parties depuis le début du conflit en 2020.
Aucune date n’a encore été fixée pour la réunion après qu’elle ait été reportée, sans nouvelle date, début octobre pour des raisons logistiques.
Déclaration du Président de la Commission de l’UA @AUC_MoussaFaki sur #Ethiopie : https://t.co/7sB9FEgEMD pic.twitter.com/pSWddSP05Q
— Union africaine (@_AfricanUnion) 16 octobre 2022
Les négociations seront dirigées par l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, haut représentant de l’UA pour la Corne de l’Afrique, soutenu par l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta et l’ancien vice-président sud-africain Phumzile Mlambo-Ngcuka, selon une lettre d’invitation de l’UA consultée par Reuters.
Alors que les deux parties se sont engagées à participer à l’effort de paix, les combats ont continué de faire rage à travers le Tigré.
L’appel de l’UA intervient alors qu’elle a fait pression pour des pourparlers après que les combats au Tigré ont repris en août après des mois de calme relatif alors que les deux parties accusaient l’autre d’avoir tiré en premier et de rompre une trêve de mars.
Les forces de l’Érythrée voisine, alliées au gouvernement éthiopien, rejoignent à nouveau les combats dans ce que les forces tigréennes ont décrit comme une offensive à grande échelle.
Les combats ont d’abord éclaté autour de la frontière sud-est du Tigré, mais se sont depuis étendus aux zones à l’ouest et au nord des affrontements initiaux, le TPLF accusant les forces éthiopiennes et érythréennes d’avoir lancé une offensive conjointe massive le 1er septembre.
La région du Tigré est largement coupée du monde depuis le déclenchement de la guerre en 2020 avec plus de cinq millions de personnes sans services de base, notamment l’électricité, le téléphone, Internet et les services bancaires. Les médicaments sont désespérément bas.
La région est confrontée à la famine car l’approvisionnement en aide a été interrompu en raison des combats.
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