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Les ministres européens des Affaires étrangères imposent des interdictions de voyager à la police iranienne et aux officiers des gardiens de la révolution. Parmi eux figurent quatre agents de la police morale qui auraient arrêté la jeune femme et l’ont battue à mort.
L’UE a imposé des sanctions à 29 Iraniens impliqués dans la répression brutale des manifestations anti-régime. Les ministres des Affaires étrangères des États membres de l’UE ont pris une décision en ce sens lors d’une réunion à Bruxelles lundi. Les avoirs des Iraniens concernés dans l’UE – dans la mesure où ils existent – sont ainsi gelés, et ils ne sont plus autorisés à entrer dans l’Union européenne.
Selon la liste des sanctions que le Süddeutsche Zeitung Les mesures punitives ont touché plusieurs officiers supérieurs de la police, ainsi que les gardiens de la révolution iraniens et la milice Basij. Selon la décision sur les sanctions, les unités qu’ils commandent ont eu recours à la violence ces derniers mois contre des manifestants qui protestaient contre le régime islamique à Téhéran.
Les manifestations ont été déclenchées par la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en septembre. La jeune femme avait été arrêtée par la police dite de la morale car elle n’aurait pas porté correctement son voile. Selon des témoins, elle a été tellement maltraitée et blessée au poste de police qu’elle est décédée plus tard.
Parmi les personnes actuellement sanctionnées par l’UE figurent quatre membres de la brigade des mœurs qui ont arrêté Amini à Téhéran le 13 septembre et l’ont emmené au poste de police pour une « séance de formation »: le capitaine Enayatollah Rafiei, le commandant de la brigade, le sergent Ali Khoshnamvand et des officiers. Fatemeh Ghorban-Hosseini et Parastou Safari.
L’Union européenne, citant « des informations et des témoins crédibles », accuse ces quatre personnes d’être en partie responsables du fait qu’Amini ait été « arbitrairement » arrêté puis « sauvagement » battu en garde à vue. Les abus ont entraîné la mort de la jeune femme le 16 septembre. Les quatre personnes répertoriées sont donc responsables de « graves violations des droits de l’homme en Iran ».
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