[ad_1]
Huit personnes ont été ajoutées à la liste des sanctions, dont des rebelles, un homme politique, un membre de l’armée et un homme d’affaires étranger.
L’Union européenne a imposé des sanctions à un négociant en or belge, à des chefs rebelles et à des personnalités politiques et militaires congolaises pour avoir alimenté les combats et les violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo (RDC).
Jeudi, l’UE a déclaré avoir ajouté huit personnes à sa liste de sanctions pour violence dans la région orientale ravagée par le conflit. Il a également prolongé les sanctions existantes contre neuf autres.
Les 17 personnes sont désormais soumises à des mesures restrictives de l’UE jusqu’en décembre 2023, qui consistent en une interdiction de voyager et un gel des avoirs, a déclaré le Conseil de l’UE dans un communiqué de presse.
Les huit personnes nouvellement répertoriées comprennent cinq membres de groupes armés – à savoir ADF, CODECO, FDLR, Maï-Maï Yakatumba et M23 – un membre de l’armée congolaise, un homme politique congolais et un homme d’affaires belge.
« La plupart d’entre eux sont responsables de graves violations et atteintes aux droits humains et de l’entretien du conflit armé en RDC. D’autres ont été répertoriés pour incitation à la violence et exploitation du conflit par l’exploitation ou le commerce illicite des ressources naturelles », indique le communiqué.
« La décision d’aujourd’hui a été prise dans le cadre de l’approche intégrée de l’UE en soutien aux efforts des autorités de la RDC pour construire une paix durable et stabiliser la partie orientale du pays », a-t-il ajouté.
Le bloc des 27 nations a mis l’homme d’affaires d’origine anversoise Alain Goetz sur la liste noire du gel des avoirs et de l’interdiction des visas en raison du conflit agricole en RDC ou profitant des mines d’or contrôlées par des milices dans la province du Sud-Kivu en RDC.
« Goetz exploite donc le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC par l’exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles », a déclaré le journal officiel du bloc.
Aux côtés du Belge, l’UE a visé Willy Ngoma, porte-parole militaire du groupe rebelle M23, accusé d’avoir massacré des civils alors qu’il combattait l’armée congolaise.
Il a également ajouté le chef rebelle Protogene Ruvugayimikore de la milice FDLR-FOCA et Meddie Nkalubo, un commandant des ADF affiliées à l’EIIL (ISIS).
L’officier de haut rang de l’armée gouvernementale Joseph Nganzo Olikwa Tipi a été mis sur liste noire pour les exactions commises par le 312e bataillon qu’il commandait, « notamment les viols de femmes entre juin et décembre 2021 ».
L’homme politique congolais Justin Bitakwira a été mis sur la liste des discours incitant à la « violence » contre la communauté Banyamulenge de la RDC.
Les sanctions de l’UE interviennent après que les États-Unis ont sanctionné en mars Goetz et sa raffinerie d’or africaine basée en Ouganda pour le « mouvement illicite d’or évalué à des centaines de millions de dollars par an ».
[ad_2]
Source link -31