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Statut : 19/10/2022 20h52
Les États de l’UE accusent l’Iran de soutenir la guerre de la Russie contre l’Ukraine. De nouvelles sanctions doivent désormais frapper les responsables de la construction des drones iraniens – et de leur livraison à la Russie.
Les États de l’UE ont introduit de nouvelles sanctions contre l’Iran – en raison du soutien de la guerre d’agression russe en Ukraine. Les mesures punitives visent les personnes et les organisations responsables de la construction et de la livraison de drones iraniens à la Russie, ont confirmé plusieurs diplomates à Bruxelles.
Interdictions d’entrée et gels d’avoirs
Concrètement, il est prévu de sanctionner cinq personnes et trois organisations. Ils sont susceptibles de faire l’objet d’interdictions d’entrée et de gels d’avoirs. Dans certains cas, des mesures pénales sont déjà prises à leur encontre pour d’autres raisons.
Les sanctions doivent encore être formellement confirmées dans la procédure écrite dans les capitales. Cela devrait être fait d’ici demain matin. Pour entrer en vigueur, ils doivent ensuite être publiés au Journal officiel de l’UE.
UE : Preuve de drones en provenance d’Iran
La Russie a attaqué à plusieurs reprises l’Ukraine au cours des derniers jours avec les drones de combat à usage unique Shahed 136 de l’Iran. Selon le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba, il y a eu plus de 100 attaques de drones depuis la semaine dernière. La direction de Téhéran nie avoir approvisionné la Russie.
Une porte-parole de la Commission européenne, d’autre part, a déclaré qu’il y avait maintenant suffisamment de preuves que les drones venaient d’Iran. La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock (Verts) s’était déjà prononcée en faveur de nouvelles sanctions contre le pays si la livraison des drones par la République islamique à Moscou était prouvée.
L’UE avait déjà imposé lundi des sanctions à la police morale iranienne et à plus d’une douzaine d’autres personnes et organisations. Cependant, ces mesures punitives ne sont pas liées à la guerre russe contre l’Ukraine, mais à la mort de l’Iranien Mahsa Amini, 22 ans, et à la répression brutale des manifestations en Iran.
L’Iran, pour sa part, impose des sanctions
Le gouvernement iranien, pour sa part, a lui-même imposé des sanctions : plus d’une douzaine de personnes et d’institutions britanniques ont été inscrites sur une liste terroriste. Parmi eux se trouvent les services secrets britanniques GCHQ, des médias britanniques de langue persane tels que BBC Persia et Iran International, ainsi que des politiciens et des officiers, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Téhéran. Les personnes sanctionnées ne sont désormais plus autorisées à se rendre en Iran et si elles ont des avoirs dans des banques iraniennes, ceux-ci seront gelés.
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