Luis Rubiales impliqué dans un scandale de baiser, sanctionné uniquement par une amende

Luis Rubiales impliqué dans un scandale de baiser, sanctionné uniquement par une amende

Luis Rubiales, ancien président de la fédération espagnole de football, a été condamné à une amende de 10 800 euros pour avoir embrassé la joueuse Jenni Hermoso sans son consentement. Bien que la peine soit considérée comme symbolique, elle soulève des préoccupations sur les droits des femmes et la pression exercée sur la victime. Malgré l’acquittement des autres accusations, l’affaire continue d’avoir un impact significatif sur la société, en lien avec la loi « Solo sí es sí ».

Les conséquences du jugement contre Luis Rubiales

L’ancien président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, semble toujours en bonne santé financière, ayant récemment acquis un appartement au cœur de Grenade et possédant des investissements en République dominicaine. Cependant, le verdict rendu par la Cour nationale d’Espagne à son encontre a de quoi surprendre. Rubiales a été condamné à une amende de 10 800 euros pour avoir embrassé la joueuse nationale Jenni Hermoso lors de la cérémonie de la Coupe du Monde de football 2023. Cette amende devra être réglée en 540 jours, à raison de 20 euros par jour, un montant qui ne devrait pas trop affecter ses finances.

Une décision jugée symbolique mais significative

Ce procès, qui a captivé l’attention internationale, a abouti à une sanction principalement symbolique. Bien que le ministère public ait plaidé pour une peine de prison en raison des circonstances entourant le baiser et les tentatives de pression qui ont suivi, Rubiales a échappé à une telle sanction. Le juge José Manuel Clemente a également acquitté Rubiales des autres accusations, tout comme plusieurs coaccusés, en raison du manque de preuves d’actes violents ou d’intimidation.

Un appel est attendu, car le ministère public étudie les motifs de ce jugement. Lors du procès, la procureure Marta Durántez a souligné la pression exercée sur Hermoso, qui a rendu ses jours suivant la finale encore plus difficiles. En réponse au jugement, la ministre de l’Égalité, Ana Redondo, a salué la reconnaissance de la parole de la victime, affirmant que le juge avait confirmé qu’en l’absence de consentement, il s’agissait d’une agression. Cela fait écho à la loi « Solo sí es sí », mise en place pour protéger les droits des victimes.

En fin de compte, bien que Hermoso ait exprimé une satisfaction modérée face à la décision, la légèreté de la peine et l’acquittement sur les accusations de coercition suscitent des préoccupations. L’ancien président n’est pas autorisé à s’approcher d’Hermoso, et l’affaire continue de faire résonner des échos importants dans la société, soulignant la nécessité de protéger les droits des femmes.