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Alors que les frappes russes contre l’Ukraine se sont intensifiées ces derniers mois, les autorités ukrainiennes se sont donné pour tâche d’enquêter sur les crimes de guerre commis par Moscou contre des civils. Nos correspondants spéciaux Luke Shrago, Mélina Huet et Olga Ivashchenko ont eu un accès privilégié à l’une des rares zones où des débris de missiles sont collectés dans la région de Kharkiv.
Les vestiges des frappes russes sur la seule ville de Kharkiv s’étendent sur des centaines de mètres.
Dans tout le pays, les enquêteurs répertorient des fragments de missiles balistiques et de croisière tombés sur le sol ukrainien, documentant ce qu’ils considèrent comme des crimes de guerre russes contre des civils.
« Nous devons être extrêmement prudents sur ce que nous filmons ici, ne pas divulguer le lieu. Puisque ce qu’on nous a dit, c’est que la Russie a tendance à essayer de cibler toute preuve laissée derrière elle de son agression en Ukraine, qu’il s’agisse des corps de leurs propres morts de guerre pour cacher leurs pertes ou les restes de missiles et de roquettes comme celui-ci que les Ukrainiens veulent utiliser pour essayer de monter des dossiers de crimes de guerre », rapporte Luke Shrago de FRANCE 24.
Une fois les missiles récupérés, les enquêteurs relient chaque débris à une frappe spécifique et à ses éventuelles victimes. « Il existe des informations telles que des abréviations, des signes, des symboles, des chiffres et des chiffres que les spécialistes militaires peuvent déchiffrer et identifier l’usine où le missile a été fabriqué. Il est possible de savoir à quelle unité militaire le missile a été envoyé », explique Dymytro Chubenko, porte-parole de le bureau du procureur régional de Kharkiv.
Les Ukrainiens peuvent évaluer le niveau du stock de munitions de leur ennemi en consultant les informations intégrées dans les micropuces stockées dans les missiles. « [The Russians have] ont déjà atteint un niveau critique de réserves de ces roquettes, même pour la défense de leur propre pays si une autre nation tentait de les envahir », explique Chubenko.
La Russie continue néanmoins de bombarder Kharkiv régulièrement, comme ce fut le cas le 10 janvier, quelques heures seulement après la visite surprise de la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock dans cette ville du nord-est de l’Ukraine.
« Ils améliorent notre position pour recueillir plus de preuves. À chaque frappe, ils pensent qu’ils nous font du mal, mais ils se font du mal à eux-mêmes », déclare Chubenko.
Cliquez sur le joueur ci-dessus pour regarder le reportage de Luke Shrago, Mélina Huet et Olga Ivashchenko de FRANCE 24.
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