Le parlement ougandais renforce les lois anti-gay
Le parlement ougandais a récemment adopté une nouvelle loi anti-gay. Cette loi est considérée comme l’une des plus sévères au monde en matière de droits LGBT. Conséquence directe de cette loi : la peine de mort pour les crimes homosexuels graves. Les parlementaires n’ont pas précisé les infractions qui relèvent de cette catégorie.
Cette loi prévoit également une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans pour les personnes impliquées dans des relations homosexuelles. Les personnes qui fournissent des soins médicaux ou une assistance juridique pour les personnes homosexuelles risquent également une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans.
Le président ougandais, Yoweri Museveni, dispose de 60 jours pour signer la loi ou demander des modifications au Parlement. Malgré cela, il a signalé précédemment sa disposition à signer la loi, affirmant que la critique de l’Occident était une provocation et que les pays occidentaux ne doivent pas chercher à imposer leurs valeurs concernant l’homosexualité.
Les homosexuels et les transsexuels redoutent les conséquences de cette nouvelle loi
Les représentants de la communauté LGBTQ ont appelé à plus de prudence, avertissant contre les attaques qui se multiplient depuis l’adoption de cette loi. Pour certains membres de la communauté, le départ du pays est la seule solution possible pour leur protection.
Cette loi renforce la persécution des homosexuels qui était déjà présente en Ouganda. La discours de haine contre l’homosexualité est répandu dans la plupart des pays d’Afrique de l’Est où les homosexuels risquent l’emprisonnement, voire la peine de mort en Somalie. Pour beaucoup, l’homosexualité ne correspond pas aux concepts moraux traditionnels qui sont souvent chrétiens ou musulmans.
L’adoption de cette loi en Ouganda est un exemple des multiples oppressions des minorités sexuelles dans le monde. Il est aujourd’hui primordial de continuer à militer pour l’égalité de tous.
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