L’Union européenne durcit les sanctions

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Statut : 23/01/2023 13h58

Après les récentes exécutions en Iran, l’UE a renforcé ses sanctions contre la République islamique. Cependant, la classification des Gardiens de la révolution comme « terroriste », à laquelle le ministre fédéral des Affaires étrangères Baerbock a également réclamé, ne s’est pas concrétisée.

Selon la présidence suédoise du Conseil, les États de l’Union européenne se sont mis d’accord sur de nouvelles sanctions contre l’Iran. Celles-ci seraient dirigées contre « ceux qui promeuvent la répression », a-t-il déclaré sur Twitter sans détailler les mesures.

Depuis la mi-septembre, les dirigeants de la République islamique ont recours aux arrestations massives et aux condamnations à mort contre les manifestants qui protestent contre le gouvernement dans tout le pays.

Près de 100 noms sur la liste des sanctions de l’UE

« L’UE condamne fermement l’usage brutal et disproportionné de la force par les autorités iraniennes contre des manifestants pacifiques », a déclaré le ministre suédois des Affaires étrangères, Tobias Billstrom, dont le pays assure actuellement la présidence du Conseil de l’UE.

Selon l’agence de presse AFP, qui s’appuie sur des informations diplomatiques, les ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles ont inscrit un total de 37 autres dirigeants et organisations iraniens sur la liste des sanctions. Au total, près de 100 noms figurent sur la liste des sanctions de l’UE, y compris des membres des gardiens de la révolution.

Pas de classification des Gardiens de la révolution comme « terroriste »

Il n’y a pas eu de décision de classer les Gardiens de la révolution iraniens, l’unité d’élite des forces armées iraniennes, comme « terroristes ». Téhéran avait mis en garde l’UE contre une telle décision. « Les Gardiens de la révolution terrorisent chaque jour leur propre peuple », a déclaré la ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock à Bruxelles. Cependant, selon Baerbock, les inscrire sur la liste européenne des organisations terroristes est une entreprise « plus que complexe ». Baerbock lui-même avait demandé cette étape.

Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l’UE, voit également de grands obstacles juridiques à la classification en tant qu’organisation terroriste. Dans au moins un État membre, un tribunal doit condamner le groupe de terrorisme, a déclaré l’Espagnol. « Ensuite, nous pouvons faire notre travail au niveau européen, mais la décision de justice doit venir en premier. »

L’UE accorde-t-elle trop d’attention à Téhéran ?

L’opposition iranienne accuse l’UE d’être trop prévenante envers Téhéran. On pense que Borrell veut garder la porte ouverte à de nouvelles négociations sur l’accord nucléaire avec l’Iran. La France et la Belgique ont appelé l’UE à accroître la pression sur Téhéran.

L’Iran prend des citoyens européens « en otage », a déclaré la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna. Les gouvernements de Paris et de Bruxelles exigent la libération de leurs propres ressortissants détenus en Iran depuis des mois.

Les ministres des affaires étrangères de l’UE décident de nouvelles sanctions contre l’Iran

Stephan Ueberbach, ARD Bruxelles, 23.1.2023 15h23

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