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Le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France mettait fin à sa mission anti-djihadiste Barkhane en Afrique après plus d’une décennie, affirmant qu’une nouvelle stratégie serait élaborée avec des partenaires africains.
« J’ai décidé, en coordination avec nos partenaires, d’officialiser aujourd’hui la fin de l’opération Barkhane », a déclaré Macron dans un discours liminaire sur la politique militaire.
Cette décision est la « conséquence de ce que nous avons vécu » ces derniers mois et une nouvelle stratégie sera élaborée au cours du prochain semestre, a-t-il ajouté.
« Notre soutien militaire aux pays africains se poursuivra, mais selon de nouveaux principes que nous avons définis avec eux », a déclaré Macron.
Il a indiqué que la future stratégie reposerait sur une coopération beaucoup plus étroite avec les armées africaines pour alléger et dynamiser le déploiement propre de la France.
« Nos engagements avec nos partenaires en Afrique seront axés sur une logique de coopération et de recours à leurs armes », a déclaré Macron aux hauts gradés des forces armées et aux diplomates à bord d’un porte-hélicoptères français.
Les forces françaises ont fait face à une hostilité croissante de la part de certains qui les considèrent comme la force d’occupation inefficace d’une ancienne puissance coloniale, et Macron a retiré des troupes du Mali cette année alors que les relations se sont détériorées avec les dirigeants militaires du pays.
Environ 3 000 soldats français restent au Burkina Faso, au Tchad et au Niger. Il n’y a pas de plans immédiats pour une réduction des effectifs.
Macron a déclaré que dans les prochains jours, des échanges seraient lancés avec les nations africaines et les organisations régionales et alliées « pour changer le statut, le format et la mission » des bases françaises en Afrique.
« Nos interventions devraient avoir de meilleurs délais et dès le début. Nous ne voulons pas rester engagés pendant une durée illimitée dans des opérations extérieures », a-t-il déclaré.
Il a déclaré que le partenariat devrait « répondre aux demandes explicites » faites par les pays africains.
(AFP)
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