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Les gardiens de la révolution paramilitaires iraniens ont lancé samedi un nouvel avertissement aux Iraniens qui se joignent aux manifestations qui secouent le pays depuis le mois dernier.
« Nous disons à nouveau à notre jeunesse, la minorité qui a été trompée, d’arrêter les actes pervers. Aujourd’hui, c’est la fin des émeutes. Ne descendez plus dans la rue », a déclaré le commandant en chef des Gardes, le général Hossein Salami.
Parallèlement, le procès de cinq personnes accusées de crimes capitaux liés aux manifestations qui secouent l’Iran depuis six semaines s’est ouvert samedi à Téhéran, ont indiqué les autorités judiciaires.
Les troubles – déclenchés par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini aux mains de la police des mœurs du pays – secouent la République islamique depuis plus d’un mois.
Amini est décédée trois jours après avoir été détenue pour avoir prétendument violé le code vestimentaire islamique strict du pays pour les femmes.
Les forces de sécurité ont violemment réprimé les manifestations avec des balles réelles, des plombs anti-émeute et des gaz lacrymogènes.
Samedi, des personnes sont descendues dans les rues à travers l’Europe pour soutenir les manifestants iraniens. Voici un tour d’horizon de certains d’entre eux :
Allemagne
Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans la capitale allemande pour manifester leur solidarité avec les manifestants antigouvernementaux en Iran.
Les participants ont brandi des drapeaux iraniens et des pancartes critiquant les dirigeants iraniens, dont beaucoup portaient le slogan « Femmes, vie, liberté » en anglais et en allemand.
Les manifestants ont formé une ligne continue depuis la colonne de la Victoire dans le parc Tiergarten de Berlin jusqu’à la porte de Brandebourg.
Plusieurs milliers de personnes ont également exprimé leur solidarité avec les manifestants en Iran lors d’une manifestation à Cologne.
Italie
Des centaines de personnes se sont rassemblées à Rome samedi pour protester contre le gouvernement iranien et sa récente répression de sept semaines de manifestations.
Les manifestants – parmi lesquels des Iraniens et des Italiens – portaient des photographies de Mahsa Amini. Réunis sur la place San Giovanni, ils ont scandé « femme, vie, liberté ».
« Nous ne luttons pas pour nous-mêmes, nous luttons pour tout le Moyen-Orient, nous luttons pour le monde entier. Ce n’est pas du tout un gouvernement normal », a déclaré Sara Moradi, une Iranienne vivant à Turin.
« Nous essayons de dire à haute voix, également aux gouvernements occidentaux, que nous ne voulons plus de ce régime », a déclaré Hamideh Saberi, un étudiant iranien de Turin. « Ils doivent aider le peuple iranien à sortir de ce régime et à accéder à la démocratie. »
France
Des personnes se sont rassemblées samedi à Paris et dans d’autres villes françaises pour soutenir le mouvement de protestation iranien, a rapporté l’AFP.
Dans la capitale, plusieurs centaines de personnes ont pris part à un rassemblement place de la République, brandissant de nombreux drapeaux et pancartes iraniens avec des slogans tels que « Femmes, vie, liberté ».
« Je pense qu’il y a une vraie révolution et je pense qu’ils vont atteindre la liberté », a déclaré à l’AFP Mahtab Ghorbani, 39 ans, écrivain exilé en France depuis cinq ans et l’un des organisateurs du rassemblement.
A Toulouse, environ 150 personnes ont défilé. Les manifestants, portant des drapeaux iraniens, formaient une chaîne humaine.
A Lyon, environ 250 personnes, selon la préfecture du Rhône, ont répondu à l’appel de la Collectif des anciens étudiants de Lyon et a participé à une marche depuis la place Bellecour. Ils ont brandi des pancartes indiquant « Solidarité pour la liberté », « Nous sommes tous révoltés », « #MahsaAmini », et ont scandé « Nous ne voulons pas du régime islamique, nous ne voulons pas du régime misogyne », « Oui à un régime démocratique république d’Iran ».
Les manifestants ont appelé le gouvernement français à « faire pression » sur le régime iranien.
ROYAUME-UNI
Des personnes se sont également rendues dans des villes britanniques, dont Londres et Brighton, pour soutenir les manifestations anti-gouvernementales en Iran.
À Londres, des manifestants ont manifesté pour soutenir les médecins qui risquent leur vie en soignant les personnes qui manifestent en Iran à la lumière de la mort de Mahsa Amini.
Dublin, la capitale irlandaise, a également été témoin d’une manifestation à la suite de la mort du jeune homme de 22 ans décédé à la mi-septembre alors qu’il était en garde à vue en Iran.
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