Mary review – Le courtisan de Douglas Henshall défend une reine dans un débat éclair | Théâtre

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La Mary du titre fait référence à Mary Queen of Scots, et cette pièce est une inquisition sur ses vertus morales, bien qu’elle n’apparaisse jamais sur scène pour se défendre et que le jugement soit rendu dans son silence.

Trois personnages plaident pour ou contre elle : Agnès (Rona Morison), une femme de chambre au palais de Holyrood qui condamne les motivations et le catholicisme de Mary Stuart ; Thompson (Brian Vernel), un serviteur aux allégeances intéressées ; et sa figure centrale, Sir James Melville (Douglas Henshall), le courtisan le plus fidèle de la reine qui se tient seul alors que la nation se retourne contre elle.

L’argument est de savoir si Mary épouse le comte parvenu de Bothwell par passion destructrice ou si elle est violée puis forcée dans une union qui conduit à sa chute en Écosse. Les positions de ces personnages changent, nous donnant des versions de la vérité, à la Rashomon, alors que nous nous dirigeons vers la capitulation et l’abandon de Mary par Sir James.

Enraciné dans un fait historique, le drame autonome de Rona Munro est également un compagnon de son cycle James Plays qui parle de la façon dont les femmes, même celles aussi puissantes que Mary, sont jugées et vilipendées sur la vertu sexuelle. Nous voyons l’affaire montée contre elle et il semble parfois que Sir James soit sur le banc des accusés, son témoignage de son viol remis en question jusqu’à ce qu’il soit démantelé. Ce thème très chargé du consentement a une résonance contemporaine mais à la fin parle trop catégoriquement de maintenant.

Proprement mis en scène par Roxana Silbert, c’est une pièce de débat avec peu d’action. Il semble statique au début mais crée une intrigue et a une série passionnante d’échanges rapides bien que le rythme ne se maintienne pas. La conception de l’éclairage de Matt Haskins utilise des jeux expressifs d’ombre et de lumière pour créer du suspense et le décor d’Ashley Martin-Davis a une audace audacieuse.

Morison donne une performance particulièrement captivante, mais le changement de position d’Agnès tourne sur un seul détail factuel et sa sympathie envers Mary semble trop soudainement éloignée des arguments idéologiques féroces qu’elle a avancés précédemment. La démission de Sir James, quant à elle, semble plus une fonction de l’intrigue que la fin d’une étude de personnage pénétrante. Mais c’est toujours une production engageante et une manière saisissante de mettre en scène la chute d’une figure contestée de l’histoire de Stuart.

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