Après une soirée mémorable au Kybunpark, la Suisse a partagé un match nul 2-2 face au Danemark, marquant les adieux de trois légendes de l’équipe nationale. Malgré une performance améliorée, incluant des moments de joie et des occasions annulées, l’équipe a souffert de défaillances défensives. Le gardien Gregor Kobel, ayant du mal à briller dans ses récents matches, devra relever son niveau pour aider l’équipe à éviter la relégation lors des prochains tournois.
À la fin d’une soirée captivante au Kybunpark de Saint-Gall, certains moments, émotions et récits resteront gravés dans les esprits des spectateurs. Avant le match contre le Danemark, les trois figures emblématiques de l’équipe nationale, Yann Sommer, Fabian Schär et Xherdan Shaqiri, ont été chaleureusement remerciées. Les écrans du stade ont projeté les meilleurs moments du trio au cours de leurs 305 sélections : la brillante parade de Sommer contre Kylian Mbappé lors de l’Euro 2021, les passes exceptionnelles de Schär, et le tir magnifique de Shaqiri contre la Pologne à l’Euro 2016. Sur le terrain, ces héros du passé ont salué le public d’un geste amical.
Avec le départ de Sommer, Schär et Shaqiri cet été, la Suisse doit également se passer de Ricardo Rodríguez, qui ne sera pas dans le onze de départ pour la première fois en treize ans lors d’un match officiel contre le Danemark.
Le sélectionneur Murat Yakin a décidé d’apporter des changements tant au niveau des joueurs que du système de jeu après un démarrage difficile dans la Ligue des Nations, optant pour une formation en 4-2-3-1. Le schéma à trois, qui avait si bien fonctionné lors de l’Euro, a souffert de son manque de stabilité récemment. Dans cette approche plus offensive, l’équipe suisse a montré un bien meilleur visage face au Danemark, contrastant avec la morosité de la défaite 0-2 face à la Serbie.
Enfin de nouveaux « moments de bonheur »
Le score de 2-2 contre les Danois a pourtant laissé les Suisses avec des émotions mêlées. Bien qu’ils aient montré un certain dynamisme, comme l’a souligné le gardien Gregor Kobel, une décision arbitrale les a à nouveau frustrés lorsque le but apparemment décisif de Zeki Amdouni a été annulé pour un ballon prétendument sorti lors d’un corner. Lors du match précédent contre l’Espagne, Amdouni avait déjà vu un but refusé dans des circonstances similaires.
Face au Danemark, l’équipe suisse a montré une amélioration notable. Jusqu’à l’annulation du but d’Amdouni, le match a été marqué par de nombreux signes positifs. L’équipe a ouvert le score de manière surprenante, lorsque Remo Freuler a récupéré un ballon dans la surface en première mi-temps.
Les Suisses ont également marqué sur penalty juste avant la pause, grâce à Amdouni. Kobel a réalisé une superbe intervention pour empêcher Rasmus Höjlund d’égaliser, et ils ont même bénéficié d’un but hors-jeu de la part de leurs adversaires. L’ambiance sur le terrain était teintée d’espoir, avec Xhaka incitant ses coéquipiers à conserver le ballon en jeu.
Cette soirée promettait d’être source de libération pour les Suisses. Les arrières, Ulisses Garcia et Edimilson Fernandes, ont montré de l’agressivité dans les phases offensives. Amdouni a été le joueur le plus en vue, tandis que Xhaka était actif dans la construction du jeu, même s’il a commis quelques erreurs inhabituelles.
Même une victoire contre la Serbie peut ne pas suffire
Malheureusement, c’est encore Xhaka qui a laissé passer deux occasions sur les buts encaissés. Christian Eriksen a profité d’une mésentente sur un coup franc pour faire égaliser à 1-1, et sa passe pour Gustav Isaksen dans la foulée a donné le 2-2, mettant en lumière un manque de concentration défensive. Ces erreurs sont particulièrement frustrantes, car l’équipe avait bien réagi et montré de l’intensité dès l’entame de match.
La Suisse, bien que diminuée par des résultats récents, garde encore une chance de qualification. Si elle remporte son prochain match à domicile, elle peut espérer se sauver de la relégation. Le dernier match prévu à Tenerife contre l’Espagne, championne en titre, promet d’être un grand défi, tout comme le match contre la Serbie, qui affrontera le Danemark.
Malgré les avancées dans le jeu, l’équipe suisse a terminé sur une note décevante, surtout dans une ambiance chaleureuse à Saint-Gall. Avec seulement deux victoires en treize