Mélancolie anthémique


Vous ne le remarquez pas, aussi décontracté qu’il semble toujours et aussi détendu qu’il parle, souvent avec une pointe d’ironie. Mais Gerd Baumann doit être un bourreau de travail, sinon il n’aurait jamais géré la charge de travail que montre sa biographie : Baumann est guitariste (entre autres avec Konstantin Wecker, qu’il a déjà produit, et avec Jens Fischer-Rodrian dans un duo de guitares paradoxe), Compositeur (qui a également écrit des quatuors à cordes et des opéras), professeur au département « Composition pour le cinéma et les médias » à l’Université de musique et de théâtre de Munich et, aux côtés de Sebastian Horn, membre fondateur du groupe très occupé trois quarts de sang. Il dirige le label Millaphon et le Milla Club, a écrit le Singspiel am Nockherberg pendant plusieurs années et a créé presque toutes les bandes sonores des films de cinéma de Marcus H. Rosenmüller.

Ce qui attendait encore d’être réalisé dans tout cela, c’était le rêve d’avoir votre propre groupe. Pas comme les ensembles d’étudiants jazzy de son temps au Munich Guitar Institute et à Los Angeles à la Grove School of Music et à l’Université de Californie, mais correctement : « Avec l’aspiration de tout chanter moi-même. J’aurais aimé le faire une fois dans ma vie, montrez-moi en tant que chanteur. » Depuis quelque temps, il l’essaye sous le titre « Gerd Baumann & Parade », avec tant de plaisir et de succès que le nom final du groupe b parade le premier album « Run Off » est maintenant sorti, bien sûr sur son label Millaphon. Il sera présenté en direct au Lustspielhaus le 22 février.

L’album se concentre sur de nouvelles interprétations des chansons de films de Baumann, par exemple de « Qui meurt plus tôt est mort plus longtemps », « Summer in Orange » ou « Beste Zeit ». Cela l’ennuyait que les pièces des films jouent souvent en arrière-plan des dialogues ou sur l’autoradio; ici, ils entrent en scène, avec quelques nouveaux. Ce sont toutes des chansons extrêmement mémorables, parfois un peu comme les amis Arêtes de poisson à la banane son. L’un, « Furry Tale », parfois après le Les Monty Python. Il aime être anthémique, mais généralement légèrement traîné, ce qui crée de la tension et même la chanson titre, qui est animée par des sons électro flottants et une guitare qui claque, une certaine mélancolie résiduelle. Avec le « Wunderlied » et ses paroles allemandes presque chuchotées, l’album s’achève presque dans la tradition des songwriters.

On y entend de nombreuses subtilités, qui bien sûr sont également dues aux compagnons de Baumann, qui sont tous des musiciens de jazz chevronnés et polyvalents. Il a recruté les deux plus jeunes à l’université. Le pianiste Sam Hylton, dont il avait entendu dire qu’il n’était pas seulement un claviériste doué mais qu’il savait aussi chanter, a réservé Baumann loin de la cantine, d’abord pour le Singspiel am Nockherberg. Flurin Mück, le jeune batteur suisse, l’a impressionné lorsqu’il était étudiant lors d’un concert en direct d’un film muet de Mickey Mouse. Enfin, le bassiste Benjamin Schäfer est depuis max.bab-Fois une taille fixe et dès le début avec Dreiviertelblut. Comme sur l’album, le merveilleux chanteur Henny Herz nous rejoindra en tant qu’invité pour quelques numéros au Lustspielhaus.

b Défilé : « Run Off », Millaphon Records ; en direct le mercredi 22 février, 20 h, Lustspielhaus, Occamstr. 8, Tél 34 49 74



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