Meta pousse l’administration à intégrer son IA.

Meta pousse l'administration à intégrer son IA.

Meta is collaborating with the U.S. government to implement its AI model, Llama, with discussions involving various departments, including the State and Education departments. CEO Mark Zuckerberg emphasized that there are no payments involved in these partnerships. Despite external pressures, including political threats, Meta remains committed to advancing its AI capabilities, expecting significant improvements in its upcoming model. The company’s third-quarter results showed a revenue increase to $40.5 billion and a user base growth of 5%.

Meta s’associe avec le gouvernement américain pour intégrer sa technologie Llama dans différents secteurs, comme l’a mentionné le PDG Mark Zuckerberg lors d’une conférence téléphonique sur les résultats financiers du troisième trimestre. Cette déclaration soulève plusieurs interrogations cruciales : quelles agences gouvernementales adopteront les modèles d’IA de Meta, quel sera leur usage exact, et y aura-t-il des applications militaires pour Llama ? De plus, des compensations financières sont-elles impliquées dans ces initiatives ?

En réponse à ces questions, la porte-parole de Meta, Faith Eischen, a précisé par e-mail : « Nous avons établi un partenariat avec le département d’État américain pour explorer comment Llama peut aider à relever différents défis, tels que l’accès à l’eau potable et à une électricité fiable, ainsi que le soutien aux petites entreprises. » Elle a également indiqué que l’entreprise en était à un stade exploratoire avec le ministère de l’Éducation pour rendre le processus d’aide financière plus accessible aux étudiants, tout en discutant d’autres possibilités d’application de Llama au bénéfice du gouvernement.

Elle a souligné qu’il n’y avait « aucun paiement impliqué » dans ces collaborations.

Meta intensifie sa démarche auprès du gouvernement à un moment où le paysage politique est complexe. En effet, Donald Trump a récemment exprimé des menaces à l’encontre de Zuckerberg, tandis que le PDG tente de garder ses entreprises éloignées de la politique.

D’autres acteurs de l’IA, comme OpenAI et Anthropic, s’associent aussi avec des agences gouvernementales. Ils ont annoncé qu’ils partageraient leurs modèles avec l’Institut américain de sécurité de l’IA pour un examen préalable. La coopération entre Google et le Pentagone en matière d’IA est également bien connue. Récemment, OpenAI a révélé que ses modèles étaient utilisés par DARPA, l’Agence américaine pour le développement international et le Laboratoire national de Los Alamos.

Lors de la conférence téléphonique, Zuckerberg a également abordé le développement du modèle Llama 4, annonçant qu’il est entraîné sur « un cluster plus important que tout ce que j’ai pu observer chez d’autres ». Il prédit des « nouvelles modalités », un « raisonnement amélioré », ainsi que des performances « significativement plus rapides » à son lancement prévu l’année prochaine.

Malgré une anticipation de dépenses croissantes pour l’IA en 2025, Zuckerberg estime que ces investissements sont essentiels, même s’ils peuvent ne pas plaire aux investisseurs à court terme. « Je suis très enthousiaste concernant tous les projets en cours », a-t-il déclaré. « C’est peut-être le moment le plus dynamique que notre secteur ait connu, et m’engage à développer des solutions innovantes pour tirer parti de ces opportunités. »

Meta continue de croître, rapportant un chiffre d’affaires de 40,5 milliards de dollars pour le troisième trimestre, soit une hausse de 19 % par rapport à l’année précédente, avec un bénéfice de 17,3 milliards de dollars. L’entreprise indique que 3,29 milliards de personnes utilisent quotidiennement au moins une de ses applications, représentant une augmentation de 5 % par rapport à l’année précédente.

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Mise à jour, 30 octobre : Ajout de détails supplémentaires de la part du porte-parole de Meta.