Meurtre d’un instituteur français : « Un triste jour pour le système éducatif »


Le ministre français de l’Éducation, Pap Ndiaye, a présenté ses condoléances au lycée catholique Saint-Thomas d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz, dans le sud-ouest de la France, après qu’un enseignant a été tué par un élève alors qu’il enseignait une classe mercredi matin.

« C’est un jour triste pour notre système éducatif. C’est un jour triste, bien sûr, pour cette école. Et le temps de l’enquête viendra, le temps des conclusions possibles viendra », a déclaré Ndiaye. « Aujourd’hui, c’est le temps de l’émotion. C’est le temps de la solidarité. Nous sommes présents ici, en compagnie des autorités : le Préfet, le Recteur, mais aussi les élus. Enfin, toute la nation est présente ici pour exprimer sa chagrin et émotion. »

L’élève de 16 ans serait entré dans un cours d’espagnol à mi-leçon, aurait verrouillé la porte de la classe et poignardé l’enseignant à la poitrine avec un couteau.

Les procureurs ont déclaré que l’homme de 52 ans avait reçu une aide d’urgence sur les lieux mais qu’il était décédé d’un arrêt cardiaque.

L’agresseur est désormais en garde à vue. Un haut responsable du gouvernement, s’exprimant de manière anonyme car il n’était pas autorisé à discuter publiquement de la question, a déclaré que les premières informations communiquées par la police suggéraient que l’agresseur souffrait de graves problèmes de santé mentale.

Les médias français ont rapporté que l’étudiant, né en 2007, a déclaré avoir entendu des voix lui disant de tuer l’enseignant.

D’autres rapports ont indiqué que le garçon prétendait être « possédé ». L’enquête cherchera à déterminer son état psychologique et ses motivations.

Aucun détail n’a été dévoilé concernant son passé.

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran, s’exprimant après une réunion hebdomadaire du Cabinet, a exprimé le soutien du gouvernement à la communauté éducative et a déclaré que l’événement représentait un traumatisme pour la nation.

De telles attaques dans les écoles sont généralement rares en France, mais la sécurité des enseignants suscite des inquiétudes croissantes.

Au cours des 40 dernières années, il y a eu moins d’une douzaine d’attaques meurtrières dans les écoles.

L’attentat de Saint-Jean-de-Luz est le premier meurtre d’un enseignant en France depuis la décapitation en octobre 2020 de Samuel Paty près de Paris par un radical islamiste.



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