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Washington (AFP) – Le géant américain de l’informatique Microsoft a déclaré vendredi avoir identifié des acteurs étatiques iraniens comme étant à l’origine de la récente cyberattaque contre le journal satirique français Charlie Hebdo.
Clint Watts, directeur général du Digital Threat Analysis Center de Microsoft, a déclaré que les pirates, qui se faisaient appeler « Holy Souls », étaient la société iranienne de cybersécurité Emennet Pasargad.
Début janvier, Holy Souls a annoncé avoir obtenu les informations personnelles de plus de 200 000 clients de Charlie Hebdo et a publié un échantillon des données à titre de preuve.
La cyberattaque est survenue après que Charlie Hebdo a publié des caricatures du chef suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, dans une édition spéciale pour marquer l’anniversaire de l’attaque de 2015 contre ses bureaux parisiens qui a fait 12 morts.
L’Iran a lancé un avertissement officiel à la France concernant les caricatures « insultantes et indécentes ».
Emennet Pasargad était l’employeur de deux Iraniens, Mohammad Hosein Musa Kazemi et Sajjad Kashian, qui ont été inculpés par le ministère de la Justice des États-Unis en novembre 2021.
Ils auraient mené une cybercampagne « pour intimider et influencer les électeurs américains, et autrement saper la confiance des électeurs et semer la discorde » lors de l’élection présidentielle américaine de 2020.
Kazemi et Kashian auraient obtenu des informations confidentielles sur les électeurs et envoyé des e-mails menaçants, diffusant de fausses informations pour influencer les électeurs démocrates et républicains, et tenté de pirater les sites Web liés au vote de l’État, a indiqué le département.
Les pirates de Charlie Hebdo, dont l’opération Microsoft a surnommé « Neptunium », ont proposé la base de données d’abonnés volée en vente en ligne pour 20 bitcoins, actuellement environ 460 000 dollars, a déclaré Microsoft.
« Quoi qu’on puisse penser des choix éditoriaux de Charlie Hebdo, la divulgation d’informations personnellement identifiables sur des dizaines de milliers de ses clients constitue une grave menace », a déclaré Microsoft.
© 2023 AFP
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