Microsoft et Nintendo signent un « accord contraignant de 10 ans » pour Call of Duty

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Microsoft a annoncé avoir finalisé un accord de 10 ans pour lancer Call of Duty sur les plateformes Nintendo « le même jour que Xbox, avec une parité complète des fonctionnalités et du contenu ».

Cette décision dépend bien sûr de l’accord précaire de 68,7 milliards de dollars de Microsoft pour acheter le fabricant de Call of Duty Activision Blizzard.

Ce n’est pas la première fois que nous entendons parler d’un tel accord. En effet, le patron de Xbox, Phil Spencer, a mentionné pour la première fois un « engagement » de 10 ans avec Nintendo pour Call of Duty en décembre. Microsoft a également tenté d’offrir le même contrat d’une décennie à PlayStation dans le but de calmer ses inquiétudes concernant la propriété d’Activision Blizzard par Xbox – mais avec peu de succès.

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L’annonce d’aujourd’hui tombe cependant à point nommé, avant la journée de Microsoft devant le tribunal pour tenter de plaider en faveur de l’accord avec la Commission européenne de l’UE, l’un des trois principaux régulateurs qui s’opposent actuellement à son adoption.

Ce matin, le président de Microsoft, Brad Smith, a annoncé le contrat avec Nintendo dans un tweet qui semblait initialement suggérer un accord beaucoup plus large – « pour apporter des jeux Xbox aux joueurs de Nintendo » dans le cadre de « l’engagement de la société à apporter des jeux Xbox et des titres Activision comme Call of Duty à plus de joueurs sur plus de plateformes ».

Cependant, une déclaration d’accompagnement de Microsoft ne mentionnait que Call of Duty par son nom.

On ne sait pas exactement quand cet accord pourrait commencer, ni à quel matériel Nintendo Microsoft fait référence. Si l’accord Activision Blizzard devait être conclu plus tard cette année, le début de l’accord serait probablement en 2024 – lorsque le commutateur actuel devrait avoir été remplacé.

Microsoft rencontrera l’UE aujourd’hui lors d’une session à huis clos à Bruxelles, où l’on s’attend à ce qu’elle offre de nouvelles solutions aux régulateurs européens pour apaiser leurs préoccupations anticoncurrentielles.

Une décision finale sur l’accord par l’UE est alors attendue en avril.



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