La Corée du Nord effectue un nouveau test de missile lors d’exercices militaires conjoints
La Corée du Nord a lancé un autre test de missile lors d’exercices militaires conjoints américano-sud-coréens. Le dictateur Kim Jong-Un a justifié cela par « l’hostilité ouverte » montrée à Pyongyang. Selon des sources sud-coréennes et japonaises, un missile balistique à courte portée a été lancé dans la région nord-ouest de Tongchangri, volant environ 800 km. Les manœuvres que la Corée du Sud mène actuellement avec les États-Unis se poursuivent. Au moins un bombardier B-1B à longue portée a été piloté pour un entraînement aérien conjoint avec des avions de combat sud-coréens.
La Corée du Nord accompagne régulièrement les exercices militaires conjoints annuels de menaces et de tests de missiles car le pays les considère comme des préparatifs à une invasion. La Corée du Nord avait déjà testé jeudi un ICBM. L’agence de presse d’État KCNA a rapporté que le dirigeant Kim Jong Un avait personnellement supervisé le lancement de la fusée Hwasong-17, soulignant la nécessité d’instiller « la peur chez l’ennemi » face à « l’hostilité ouverte » montrée à Pyongyang par les exercices militaires.
Les conséquences du test
Ce nouveau test de missile pourrait augmenter les tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis. La semaine dernière, le président Trump a déclaré que les États-Unis ne permettraient pas à la Corée du Nord de développer des armes nucléaires et que la Corée du Nord avait franchi une « ligne rouge » avec le dernier test de missile. Les sanctions internationales et les pressions politiques ont été instaurées pour empêcher la Corée du Nord de poursuivre son programme de développement d’armes nucléaires. Les États-Unis ont également mené des manœuvres conjointes avec la Corée du Sud pour maintenir la pression sur la Corée du Nord.
La situation en Corée du Nord
La situation en Corée du Nord est extrêmement tendue. Le pays reste isolé sur la scène internationale, souffre d’un manque de ressources et vit dans une économie de guerre quasi permanente. Les conditions de vie y sont très difficiles et la famine touche régulièrement une partie de la population. Le régime nord-coréen ne tolère aucune dissidence et surveille étroitement ses citoyens. Cette répression a conduit à des violations des droits de l’homme, dont de nombreux cas de travail forcé et de camps de détention où sont détenus des prisonniers politiques.
Les élections présidentielles sud-coréennes
Les élections présidentielles en Corée du Sud sont très importantes pour la région. Le 9 mai 2022, la Corée du Sud a élu Yoon Suk-yeol, ancien procureur en chef, comme nouveau président. C’est le premier président conservateur en neuf ans. La relation entre les deux Corées est un enjeu important pour le président fraichement élu. Les partis politiques sud-coréens sont divisés sur la question de l’approche à adopter envers la Corée du Nord. Les uns prônent une approche plus conciliante, tandis que les autres veulent maintenir la pression.
Conclusion
Le lancement de ce nouveau missile par la Corée du Nord est une preuve supplémentaire de la tension politique en Asie de l’Est. La Corée du Nord est sous pression pour abandonner son programme d’armes nucléaires, mais le régime semble déterminé à poursuivre son objectif. Les élections sud-coréennes ont également un impact sur la situation en Corée du Nord, car les relations entre les deux pays sont cruciales pour la région. Les tensions en Asie de l’Est continuent de s’intensifier et il est essentiel que les pays travaillent ensemble pour maintenir la paix et la stabilité dans la région.
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