Mohamed Al Fayed : le retrait et l’incinération des warrants royaux de Harrods après ses accusations contre le prince Philip concernant la mort de Diana et de son fils.

Mohamed Al Fayed : le retrait et l'incinération des warrants royaux de Harrods après ses accusations contre le prince Philip concernant la mort de Diana et de son fils.

La relation entre Mohamed Al Fayed et la monarchie britannique a été profondément affectée par la mort de son fils, Dodi. Après cet événement tragique, Al Fayed a décidé de retirer les warrants royaux de Harrods, qu’il considérait comme une « malédiction ». Il a même ordonné leur destruction. Bien que Harrods ait changé de propriétaire, la mémoire de Dodi et de Diana demeure, malgré les controverses et les appels d’Al Fayed pour retirer leurs mémoriaux du magasin.

La Fin d’une Relation avec la Monarchie

Après de nombreuses années à fréquenter la famille royale, la liaison entre Mohamed Al Fayed et la monarchie britannique a pris un tournant tragique suite à la perte de son fils. Cette tragédie a profondément affecté sa relation avec les représentants royaux.

Le Retrait des Warrants Royaux

Al Fayed, ancien propriétaire de Harrods jusqu’en 2010, avait toujours veillé à ce que son grand magasin affiche fièrement les quatre warrants royaux qu’il détenait. Cependant, la mort de Dodi, son fils, dans un accident de voiture à Paris aux côtés de la princesse Diana, a changé la donne. Al Fayed a alors accusé le prince Philip d’avoir joué un rôle dans cette tragédie.

En 2000, il a été informé que le duc d’Édimbourg, décédé en 2021, ne souhaitait pas renouveler son warrant en raison d’un déclin de ses achats chez Harrods. En réponse, Al Fayed a décidé de retirer trois autres warrants accordés par la reine Elizabeth II, la reine mère et le prince Charles. Il a même admis avoir fait brûler ces warrants, les qualifiant de « malédiction » pour son magasin.

La prestigieuse association de Harrods avec la monarchie, qui remonte à plus d’un siècle, a été marquée par des moments mémorables, notamment le warrant de la reine mère en 1938, suivi de ceux de la reine Elizabeth en 1955 et du roi Charles dans les années 1980. Le prince Philip avait également sollicité Harrods comme tailleur en 1956, permettant au magasin de détenir simultanément quatre warrants royaux jusqu’à ce qu’Al Fayed mette un terme à cette relation.

Après le retrait des armoiries royales, l’espace est resté vide jusqu’à ce qu’un nouveau panneau au nom de Harrods le remplace. Le design de la papeterie et de l’emballage a également été modifié pour refléter ce changement, marquant une rupture définitive avec le passé royal.

Une décennie plus tard, Al Fayed a révélé qu’il avait ordonné la destruction des warrants, affirmant dans une lettre qu’ils avaient été une source de malchance pour son entreprise. Il a également exprimé son indignation face à l’idée que la famille royale aurait ordonné leur retrait, insistant sur le fait que cette décision était entièrement la sienne.

Harrods, qui est actuellement la propriété du Qatar, a réagi avec choc aux récentes allégations concernant Al Fayed, exprimant des excuses sincères envers les victimes. En dépit des controverses, la mémoire de Dodi et Diana perdure à travers des mémoriaux dans le magasin, bien que Al Fayed ait également exhorté les nouveaux propriétaires à les retirer, affirmant que les membres de la famille royale n’oseraient plus se rendre à Harrods.